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JURASSIQUE.
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TERRAINS DE LA CHAÎNE
vironnantes de ces derniers indiquaient évidemment que les premiers leur étaient inférieurs. Après ces faits, qui démontrent la superposition de terrains oolithiques aux terrains à gryphites , il était encore nécessaire de s'assurer s'il
ne s'en trouverait pas aussi quelques groupes qui leur fussent inférieurs : or, de nombreuses recherches dirigées vers ce but jusque dans les hautes vallées ne m'en ont jamais fait apercevoir; nonseulement l'oeil ne découvre pas les terrains sur lesquels doivent reposer ceux de la formation à gryphites , mais une grande partie de ces derniers se trouve engagée au-dessous du, Sol, comme je l'ai dit plus haut. Il suit de là que dans toutes les localités que j'ai visitées les terrains à gryphites sont inférieurs aux terrains oolithiques. M. Mérian a annoncé que dans le canton de Bâle les terrrains du premier et du second grou-
pe de sa division des terrains jurassiques se
trouvaient, dans quelques localités, superposées aux roches du troisième. Il résulterait de ce fait ( s'il était bien constaté ) que les terrains à gryphites seraient quelquefois supérieurs aux terrains oolithiques; mais ne serait-il pas possible que dans ces localités comme dans un grand nombre de celles que j'ai visitées, les terrains à grypintes perçassent le sol oolithique au lieu de reposer ( ainsi qu'ils peuvent souvent le faire croire) sur ces derniers terrains?. Je vais citer pour exem-
ple l'une de ces localités où l'observateur le plus exercé pourrait être induit en erreur par
une semblable apparence , si des travaux d'exploitation ne venaient l'éclairer sur le véritable état des choses.
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A la Ville-du-Pont, village situé sur le Doubs, Carrière ,2 kilomètres plus bas que Mont-Benoit , on gypse dans hautes trouve sur la rive droite de cette rivière, au pied lesrégions des de la côte qui forme la berge droite de la vallée, une hauteur reconnue de 16 mètres de marnes, 't'agiles° dans lesquelles se trouvent une couche de houille maigre et plusieurs de gypse, qui appartiennent évidemment à la série des couches coordonnées aux bancs de calcaires à gryphées. La masse générale des terrains de la côte ap-
partient au second étage oolithique ; ses couches, sur ce point, paraissent être à-peu-près horizontales; les bancs, également horizontaux, sur lesquels coule la rivière, sont de calcaire conchoïde blanc appartenant au sommet du premier étage; l'inclinaison des couches marnogypseuses est au plus de 4 degrés sud-sud-est à l'extérieur. ( Elle augmente à l'intérieur en avançant vers le coeur de la montagne. ) Si j'ajoute que la jonction de ces derniers terrains avec les précédens ne s'aperçoit en aucun
point, on serait sans doute peu surpris qu'au simple aspect on les eût considérés comme étant compris entre ceux-ci, et par conséquent comme
étant superposés au premier étage des terrains oolithiques. Mais un puits de 2o mètres, qui atteint à une profondeur de 4 mètres au-dessous de la rivière, et qui est à une faible distance du bord , a été
entièrement percé dans le terrain marno-gypseux sans en rencontrer d'autres dans la profondeur ; ce qui démontre ( autant qu'on peut l'es-
pérer en géologie ) que les bancs du premier
étage oolithique ne passent pas dessous les ter,.