Annales des Mines (1826, série 1, volume 13) [Image 124]

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GÉOLOGIE

(carboniferus limestone ou rnountain firnestone) et de terrain houiller. Ce dernier renferme une

enfin, son extrémité sud-est

couche de présente la siénite et le trapp. Le terrain schisteux et granitique est peut-être primitif; mais il

est plus probable qu'on doit le rapporter aux

terrains de transition les plus anciens. Quant au

calcaire à encrines et au vieux grès rouge, ils sont immédiatement au - dessus des terrains houillers et appartiennent aux terrains de tran-

miné-

rji.

sition les plus modernes. On exploite du minerai de cuivre dans un seul lieu de file d'Anglesey. On a cherché vainement

à rencontrer ce métal dans les montagnes les plus voisines dont la composition géologique était absolument la même : ce lieu est appelé

HanzleL Un petit village qui porte le même nom s'est élevé et sert d'asile aux ouvriers employés dans les travaux ; Handet est rapproché du bourg d'Hamlwich et du port de ce nom.

Les collines qui forment le groupe dans le-

quel existe le gisement de cuivre présentent des flancs déchirés dépourvus de toute végétation. Elles sont séparées les unes des autres par des

vallées peu profondes qui ressemblent à des

bassins. Parmi ces élévations, la colline qui renferme les richesses minérales est plus vaste dans sa base , et présente à son sommet un plateau beaucoup plus grand; sa superficie est au moins de 2000 mètres carrés: sur cette plate-forme, qui

n'affecte aucun contour régulier, on a creusé successivement comme dans le travail d'une carrière.

Le cuivre pyriteux paraît avoir été d'abord rencontré en masse, à peu de distance de la sur-

DE L'ÎLE D'ANGLESEY,

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face du terrain, et les travaux se sont approfondis à mesure que les masses ou rognons pyriteux s'enfonçaient. La profondeur actuelle des travaux est de i5o mètres. Les différentes roches qui composent cette Composition formation Sont de l'espèce phylade, clagslate géologique des Anglais; on y voit le schiste ardoise, ou la graucvacke schisteuse; la cornéenne lydienne de M. Brongniart, le schiste luisant du même auteur, la serpentine où le quarz domine, et qui passe presque au quarz pur, la serpentine passant à la stéatite ; d'abondantes couches de quarz très-imprégné de sulfure de fer , des filons de silex corné, du schiste argileux rougeâtre de l'espèce dont Kirvan a donné une analyse. La disposition des couches est tellement irrégulière qu'if n'est pas possible de leur assigner une inclinaison, et même elles se penchent les unes les autres de manière à faire croire qu'elles sont le résultat d'un grand bouleversement. Le cuivre pyriteux forme des systèmes de petits filons entrelacés, et n'étant en quelque sorte que les ramifications d'une seule niasse; il a pour gangue ordinaire da silex, de la lydienne et de la serpentine. Les filons qu'on poursuit maintenant n'ont pas de directions ni d'inclinaisons constantes; ils se réunissent en forme d'étoile pour former des agglomérations de minerais( i). La

(t) En 1750, on trouva une masse énorme de cuivre pyri toux qui avait la forme elliptique , et qui présentait sous son petit axe.une épaisseur d'à-peu-près 20 mètres ; sieurs filons de 2 mètres de puissance se réunissaient à cet amas et concouraient à la richesse de l'exploitation , qui, à cette époque , s'élevait à un produit de 2 à 3 millions de kilo,2,r. de cuivre par an.