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Recherches diverses de
GÉOGNOSIE
DU DÊPARTEMENT DU NORD.
des terrains de transition la formation de houille qui s'étend dans le département du Nord.
la plus répandue dans le pays est que l'on trouva
On a entrepris à différentes époques des recherches de houille sur plusieurs points du département situés hors des limites de la forma-
précise point les motifs qui, clans ce cas, ont pu faire abandonner son exploitation. Ces mêmes travaux sont ceux que l'on a repris depuis deux
tion connue. Je vais rappeler ici celles de quelque
importance, en commençant par les plus anciennes.
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réellement alors une mine de houille : on ne
ans.
J'ai déjà décrit précédemment les calcaires et les schistes noirs d'Aulnois ; j'ai fait remarquer
Au hameau de Coupelivoie, dépendant de la commune de Glageon , sur l'arrondissement d'Avesnes, on creusa, il y a environ cinquante ans., deux fosses carrées de six pieds de côté et à dix
la différence qui existe sous certains rapports entre ces schistes et ceux qui accompagnent la houille. Ils s'en rapprochent cependant par la
pieds seulement de distance l'une de l'autre ; à
gétales assez analogues à celles que renferment les
trente pieds de profondeur, on rencontra le
schiste argileux, et l'on s'enfonça de cent pieds dans cette roche; les travaux furent ensuite abandonnés. Ils ne présentaient aucune chance de succès, car on n'était nullement dans un schiste houiller, mais bien dans le schiste argileux micacé bleuâtre, qui fait partie de la formation de calcaire fétide ; au milieu des anciens déblais, j'en ai trouvé plusieurs morceaux renfermant les coquilles fossiles de cette formation. A Saint-Remy-Chaussée, entre Pont-sur-Sambre et Avesnes, on avait aussi commencé, il y a trente
ou quarante ans, deux puits de recherche, qui n'ont pas été poussés ires-profondément. Sur ce
point, le schiste est encore d'un gris bleuâtre, presque toujours un peu effervescent et souvent même encrinitique; ces caractères l'éloignent entièrement du schiste houiller. A Aulnois-lès-Berlaimont , près des bords de la Sambre, on entreprit, vers la même époque, deux puits de recherche, qui furent poussés qu'a 120 OU 130 pieds de profondeur. L'opinion
présence fréquente de quelques impressions vé-
schistes houillers. Du reste, ils ne sont jamais bitumineux; quand on les met sur des charbons allumés, ils n'en donnent pas le moindre indice; leur carbone se brûle, et ils prennent une teinte blanchâtre ou rougeâtre. Ces schistes ont de l'analogie, par leur aspect extérieur, avec ceux alumineux; la grande quantité de fer sulfuré qui y est disséminée pourrait faire penser qu'ils en ont jusqu'à un certain point les propriétés ; comme eux, ils renferment souvent entre leurs feuillets
beaucoup de petites lames de chaux sulfatée
limpide. Les travaux de recherche d'Aulnois sont trop peu avancés pour qu'on puisse émettre une opi-
nion positive sur la probabilité de leur succès. Les schistes déjà trouvés se rapprochent, comme je viens de le dire, de ceux de la houille par certaines impressions végétales qu'ils renferment. Si d'un autre côté on devait les regarder comme réellement alumineux, ce ne serait point encore
une présomption défavorable; car on sait que ces sortes de schistes se montrent d'ordinaire
Recherches actuelles d'Aulnois-
mont.