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CHIMIE.
électro-positifs en les neutralisant: je les nomme halogènes ( générateurs des sels ) ; ce sont le chlore , l'iode et le fluore. 20. Ceux qui ne neutralisent pas les métaux, mais produisent avec eux des bases et des acides, d'où résultent des sels. Je propose pour ces corps le nom d' acido-basigènes ou celui d'am phigènes ; mais, pour abréger, je me servirai de préférence du mot basigène , d'autant que l'acide et la base d'un sel contiennent toujours le même élément électro-négatif. Cette classe comprend l'oxigène, le soufre, le sélénium et le tellure. 3". Ceux qui n'ont aucune des propriétés caractéristiques des deux classes précédentes, mais qui forment des acides avec certains corps de la seconde : ce sont l'azote, l'hydrogène, le phos-
phore, le bore, le carbone, le silicium, l'arsenic et les métaux électro-négatifs. Par contre, les corps électro-positifs forment tous des sels avec la première classe, des bases avec la seconde et des alliages avec la troisième classe des corps électro-négatifs , et sous ce point de vue peuvent être réunis dans une même catégorie. Plusieurs chimistes reconnaissent encore des sels formés d'un hydracide et d'une base à oxigène , tels que les hydro- chlorates et les hydriodates ; mais cette conception embarrasse la science.
D'après les idées que j'ai mises en avant, les sels se divisent en deux classes : ceux qui résultent de la combinaison d'un halogène avec un métal électropositif et ceux qui sont formés par l'union d'un acide avec une base ; j'appellerai les premiers sels haloïdes et les seconds sels am-
EXTRAITS DE JOURNAUX.
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phides. Ceux- ci se divisent en oxi-sels ( sels à oxigène ) , sulfo-sels (sels à soufre ), séléni.sels ( sels à sélénium ) et tellure-sels ( sels à tellure ).
Pour dénommer commodément les sels haloïdes , je n'ai rien trouvé de mieux que de suivre autant que possible la nomenclature des oxides : ainsi, je dis chlorure de fer ( muriate d'oxidule de
fer ) et chloride de fer (muriate (l'oxide de fer ). Pour désigner les degrés de saturation supérieurs
ou inférieurs, j'ai recours aux préfixes sur et sous.
Mais si l'analogie est complète entre les haloïdes et les amphides , il faut que les premiers puissent, ainsi que les derniers, former des sels basiques ( sous-sels) et des sels acides. Les haloïdes basiques résultaient de la combinaison de
l'oxide d'un métal électro-positif avec son sel haloïde, mais toujours de telle sorte que l'oxiclide
se combine avec le chlorure et l'oxide avec le chloride. L'épithète de basique exprime bien la combinaison du sel avec une base, et pour dési-
gner les diverses proportions dans lesquelles une combinaison peut avoir lieu , je me sers des
mots bi-basique, tri-basique, etc., suivant:que l'oxide contient une, deux, et trois fois autant de métal que le sel haloïde. Jusqu'à présent, nous
ne connaissons que des combinaisons d'oxides avec les sels haloïdes ; mais il n'est pas impossible que l'on découvre par la suite des corps formés par l'union de ces sels avec des métaux sulfurés. D'après le même principe , je dis, par exemple, chloride acide d'or, jluorite acide de potassium, alors qu'un sel haloïde se trouve combiné chimiquement avec l'hydrackle de l'halogène. J'ai conservé pour les oxi -sels le système de T. .I, Ire. livr. 1827. 5