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CHIMIE.
de la permis sans doute de donner un aperçu laisser mienne, ne serait-ce que pour ne pas me fruit de mon travail. perdre entièrement lepondérables en six classes, Je divise les corps je les fondées sur le nombre de leurs élémens, et binomme corps simples ou élémentaires, corps et sexnaires, ternaires, quaternaires , quinaires limiter ces. taires. Quoique rien ne paraisse devoir composé jusqu'à présent aucun classes, cependant chimique défini ne possède un plus grand nombre
d'élémens ; et même l'existence des corps sextaires, d ouqui ne comprennent que les hydro-cyanates et les sélénio-hydrobles,les sulfo-hydro-cyanates
cyanates d'oxide, sera-t-elle contestée par un cerpas que tain nombre de chimistes qui n'admettent sulfo-cyanures déles cyanures doubles et les s'y dissolvant, et ajoutent un composent l'eau en les comnouvel élément ( foxigène ) à ceux qui posaient déjà. Je range les corps simples suivant la méthode deux premiers de M. Ampère, publiée dans les légères modivolumes des Ann. de Ch., sauf deux précité. fications, que j'ai motivées dans l'extrait M. BeuCette méthode, adoptée également par
paraît dant (voir le cahier de mars 1826) , me je suis
être la meilleure à suivre aujourd'hui, et l'asd'autant plus étonné qu'elle n'ait pas obtenu diffère sentiment de M. Berzelius , qu'elle nechimiste donnée par ce célèbre presque de celle chidans l'Essai sur la Théorie des proportions diqu'en ce que M. Ampère a miques, page 156 , unique de visé en deux séries de genres la sériemieux conqui lui a permis de M. Berzelius; ce qui doivent les lier server les rapports naturels Ampère se troules genres de M. entre eux : car
69 EXTRAITS DE JOURNAUX. vent avoir été en partie formés par M. Berzelius, par exemple, les titanides, les chrysides , les cérides, les zirconides , etc. Je divise les corps binaires en ordres fondés sur l'élément le plus électro-négatif; en genres tirés
de l'élément positif, et en espèces déterminées par les proportions diverses des deux élémens. Le premier ordre est composé des oxiques (oxi-
gène négatif); le premier genre comprend les oxi-carbiques (carbone positif); les espèces sont, dans la nomenclature actuelle, l'oxide de carbone
et l'acide carbonique; dans la mienne, l'oxure carbonique et l'oxide carbonique. Après les oxiques vie nn en t les phtoriques (phtore n égatif), les chloriques, les iodiques, les sulfuriques, les séléniques, etc.
La nomenclature des corps binaires est uniforme pour tous : leur nom n'est composé que de deux mots, le premier pour l'élément négatif, le second pour l'élément positif. Le premier mot prend la terminaison ide ou ure, suivant que le composé est ou n'est pas acide, et de même que dans la nomenclature de Lavoisier le second mot prend la terminaison eux ou igue pour indiquer, 'ans chaque section de corps acides ou non acides, une proportion inférieure ou supérieure de l'élément négatif. Quelques cas particuliers nécessitent, comme dans la nomenclature actuelle, l'adjonction de la particule per ou /typo au nom de l'élément négatif. Ces principes sont si simples, que je suis étonné qu'on ne les ait pas proposés plus tôt ; de plus,. étant dégagés de toute théorie et se réduisant à l'expression des faits, ils permettraient d'espérer