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-CHIMIE.-
conservai dans cette position, enfoncés de toute la hauteur du bouchon dans le mercure pendant 15 mois : au bout de ce temps, j'examinai les gaz : des flacons ne contenait que de l'air atmosphérique sans trace d'hydrogène ; le second et le troi-
sième contenaient environ moitié de leur volume d'air atmosphérique, et moitié du mélange d'oxigène et d'hydrogène. Il suit de là que les gaz ont dû passer du flacon 'dans l'atmosphère, et de l'atmosphère dans le flacon, en glissant autour du bouchon, et en traversant le mercure. Il y a lieu de croire que, si les bouchons eussent été enduits d'un corps gras, les flacons auraient été exactement fermés et que les gaz s'y seraient conservés. o. Nouvelle forme qu'affecte le CARBONE; par
M. Colquhoun. ( An. of Phil. , juillet, 1826,
P.
M. Mac' Intosh possède à Crossbacket une manufacture (l'acier, dans laquelle on suit le nouveau
procédé, qui consiste à faire passer un courant d'hydrogène carboné sur du fer contenu dans des vases de terre, et porté à une chaleur voisine du rouge blanc. Le fer incandescent se recouvre d'un dépôt de carbone, qui se présente en poudre ténue , quelquefois en grains , d'autres fois en masses, et enfin assez souvent en faisceaux ca-
pillaires. Les filamens ont jusqu'à 8 pouces de longueur ; il y en a qui sont aussi fins que les fils d'araignée les plus déliés ; ils sont noirs , bru-
Jans, et ils ont l'éclat métallique; ils sont fra-
giles, et semblent avoir éprouvé la fusion au rno-
EXTRAITS. DE JOURNAUX.
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nient où ils se sont formés; ils ne contiennent ni fer ni hydrogène,,
11. Sur une nouvelle méthode pour la préparation
par M. Dumas. (But. phyl., 189.6, p. 74.) Bien que l'oxide de carbone se forme dans une foule de circonstances, les procédés qui peuvent de PDXIDE DE CARBONE;
fournir ce gaz à l'état de pureté parfaite sont
coûteux ou d'une extrême difficulté La nouvelle méthode que je propose consiste à Mêler le sel (l'oseille avec cinq ou six fois son poids d'acide
sulfurique concentré, et à porter le mélange à
l'ébullition; il se dégage une quantité considérable de gaz, composé de parties égales d'acide carbonique et d'oxide de carbone. Après avoir absorbé' l'acide carbonique par la potasse, on a de l'oxide de carbone très-pur. Ce résultat se conçoit très-
bien, en supposant que l'acide sulfurique s'empare de la potasse et de l'eau, et que l'acide oxa-
lique sec ne pouvant exister dans ces circonstances, passe à l'état d'acide carbonique et d'oxide de car-
bone. On peut appliquer avec succès cette méthode à l'examen du sel (l'oseille du commerce. En effet, le tartrate acide de potasse, traité de la même manière, donnera de Foxide de carbone, de l'acide sulfureux, de l'acide carbonique, et la
liqueur deviendra noire par suite d'un dépôt de carbone ; le sel d'oseille pur, au contraire, ne fournit jamais d'acide sulfureux, et l'acide sulfurique employé reste parfaitement limpide et incolore.