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CHIMIE.
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les mêmes circonstances le spath calcaire n'éprouve aucune altération et conserve sa transparence. Il est probable que dans le premier cas, il y a formation de soufre prismatique, et dans le second cas formation de calcaire rhomboïdal. 5. Tubes pour la CONSERVATION DE CERTAINS LIQUIDES; par M. Faraday. ( Tech. Rép. 1825,
p. 281.) Pour conserver certains liquides dont on n'a qu'une petite quantité, et qu'il importe de mettre à l'abri de tous corps étrangers, je me sers de tubes que je dispose de la manière suivante:
Je ferme un tube ordinaire à la lampe, je tire ensuite le bout opposé en l'évasant en entonnoir; je verse dans l'entonnoir le liquide à conserver, puis je chauffe le bout fermé : l'air s'échappe du tube pour la plus grande partie, et par le refroidissement le liquide s'y introduit de lui-même. Je casse alors la partie effilée, et dirigeant sur le bout la pointe de la flamme du chalumeau, je le ferme. Lorsque je veux prendre très-peu de liqueur ou la totalité, je casse le petit bout du tube effilé, et je chauffe plus ou moins le liquide. 6.. INSTRUMENT propre à mesurer la DENSITÉ des
corps en poudre; par M. Leslie. ( Bull. de Férussac, sept. 1826, p. 227.) Cet instrument consiste en un tube de verre formé par la réunion de deux tubes de différens diamètres et soudés bout à bout. Soient AB et B C les deux portions de tubes placées verticalement, la partie supérieure A B est d'un diamètre
EXTRAITS DE JOURNAUX.
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deux ou trois fois plus grand que la partie inférieure B C ; les tubes sont ouverts en A et C, et communiquent entre eux par un très-petit orifice B. La partie BC est graduée, et l'on connaît la capacité de chaque division, ainsi que la capacité entière de A B; cela fait, on remplit A B d'un poids déterminé d'une poudre dont on cherche la densité. On plonge B C dans un bain de mercure ( contenu dans un tube plus large que B C), de sorte que le niveau du liquide, tant extérieur qu'intérieur, soit en B. Dans cette position , on ferme hermétiquementforifice A, au moyen d'une plaque de verre qui s'y applique parfaitement, et qui suffit pour empêcher la communication de l'air extérieur avec l'air contenu dans le tube A.B, si on a eu soin de la frotter avec une substance grasse. Ainsi A B contient une poudre et de l'air à la pression actuelle de l'atmosphère. Si l'on retire graduellement le tube hors du bain de mercure, jusqu'à ce que la hauteur du liquide dans
la partie B C ne soit plus que la moitié de la
hauteur barométrique actuelle, l'air contenu en A B se répandra, par le trou B, dans la partie supérieure de B C; sa pression sera moitié de ce qu'elle était d'abord, son volume total sera par conséquent doublé ; et comme son volume en A B n'aura pas changé, son volume en BC lui sera décidément égal : donc, le volume de l'air qui vien-
dra en B C, et que l'on pourra mesurer, sera précisément égal au volume de l'air, qui, à la pression atmosphérique, remplit avec la poudre le volume A B. Retranchant de ce dernier le volume de l'air, on aura celui de la poudre, et par suite la densité de cette poudre, puisqu'on en connaît le volume et le poids. T. I, Ire. /iVT. 1827, 6