Annales des Mines (1827, série 2, volume 1) [Image 49]

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EXTRAITS DE JOURNAUX.

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d'un aspect mat ; il est très-peu soluble dans l'al-

chaleur le ramène aisément à l'état de cool brônieMétal tique ; il s'en dégage o,3o d'oxigène ; il est décompcisé par l'acide sulfureux, l'hydrogène

sulfuré, l'acide hydrobromique et l'acide hydrochlorique, avec dégageaient de brôme. Le bromate de baryte est peu soluble dans l'eau DMIÂT'yte . froide , très - soluble dans l'eau bouillante : il cristallise en aiguilles par le refroidissement ; il anireer.fuse, avec flamme verte, sur les charbons ardens. -Vbert En le décomposant par l'acide sulfurique étendu, on peut en séparer l'acide bromique sans décomposer cet acide. Le bromate de plomb est soluble. De plomb. Le bromate d'argent est insoluble, blanc, pulD'argent. vérulent, et il noircit à peine au contact de l'air. Le brôme n'existe dans l'eau-mère des marais Existence du brôme. salans qu'en très-petite proportion ; il est probable qu'il s'y trouve à l'état d'hydrobromate de magnésie, car le résidu de l'évaporation de l'eaumère perd la faculté de dégager du brôme contact du chlore quand il a été fortement calciné. Les végétaux et les animaux qui vivent dans la mer contiennent aussi du brôme ; enfin il m'a semblé;que le produit de l'évaporation d'une eau minérale des Pyrénées orientales, qui était fortement saline , jaunissait au contact du chlore , ce qui indiquerait qu'elle renferme du brôme. Si l'examen que les chimistes feront du brôme Classificafait admettre cette substance comme corps élétion. mentaire, c'est manifestement entre le chlore et l'iode qu'elle viendra s'interposer. Nota. Le moyen qui m'a le mieux réussi pour extraire le brôme, lorsque les composés dont il fait partie sont associés à ceux qui contiennent

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de l'iode, consiste à précipiter l'iode par un sel de cuivre, à filtrer, à évaporer le liquide, et à traiter le résidu par l'acide sultnrique et l'oxide de manganèse.

8. Sur le inômE; par M. J. Liebig. (An. de Ch., t. 53, p,.55o. ) Ayant appris la découverte que M. Balard vient de faire d'un corps particulier qu'il a appelé brôme, je me suis empressé de rechercher si ce corps n'exis-

tait pas dans quelques - unes de nos sources minérales, et j'ai été assez heureux pour le rencontrer en quantité assez considérable dans l'eaumère des salines de I--...reutznach; 3o livres de celte cati-mère m'ont donné 2o gram. de brôme. J'ai pu vérifier toutes les expériences faites sur ce corps par M. Balard, je les ai trouvées parfaitement exactes. J'ai observé en outre ce qui suit : Le fer métallique, chauffé au rouge, devient incandescent dans la vapeur du brôme, et pro-

duit un protobromure très-fusible, d'un jaune clair, lamelleux, très-soluble dans l'eau : la disso-

lution est incolore, précipite en jaune clair par le nitrate d'argent, et laisse dégager du brôme par l'action du chlore. Le fer se dissout, avec chaleur, à la' 'température ordinaire dans un mélange d'eau et de brôme. Le platine n'est pas attaqué par le-brôme.

Le bromure (l'argent est facilement soluble dans l'ammoniaque : il se dépose de cette solution, après quelque temps, des cristaux blancs, brillans, qui dégagent de l'ammoniaque en les

chauffant, et laissent pour résidu du bromure d'argent. 7-