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CHIMIE.
EXTRAITS DE JOURNAUX.
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tère pas à l'air. On parvient à le décomposer et à en séparer les deux sels élémentaires par des dissolutions et des cristallisations répétées.
flamme qu'une teinte bleu-vert pâle, comme
53. Moyen de découvrir l'existence de la LITHINE
nière dont ils se comportent au chalumeau les distingue suffisamment. D'abord la flamme jaunit, puis le sel devient phosphorescent, et ce n'est que quelque temps après que la couleur rouge se manifeste. D'ailleurs, les silicates qui contiennent de la chaux ne produisent pas cette couleur, et il est très-probable qu'il en serait de même de ceux qui contiendraient de la stron-
dans les minéraux, à l'aide du chalumeau; par M. Ed. Turner. ( J. phil. d'Édimbourg.)
Il y a des substances qui peuvent colorer la flamme sans perdre l'état solide (le carbonate de cuivre, le carbonate de strontiane, etc.); mais
généralement la coloration est beaucoup plus intense lorsqu'il y a fusion. La fusion n'est pas
la seule condition nécessaire pour que la coloration acquière le maximum d'intensité; il faut encore que la substance soit amenée à un état, particulier par l'addition de certains flux. Des essais multipliés m'ont appris que les minéraux qui renferment de la lithine colorent la flamme en rouge : lorsqu'on les fond au chalumeau , sur le fil de platine, après les avoir mêlés avec du fluate de chaux, du bi-fluate de potasse, ou avec un mélange d'une partie de fluate
de chaux et de 4 ÷ parties de bi-sulfate de potasse , ce dernier flux donne une couleur beaucoup plus vive que les deux premiers.
La potasse communique à la flamme une légère couleur lilas, qui ne peut pas être confondue avec la couleur rouge due à la lithine; cependant, si l'on craignait d'être induit en erreur, on pourrait employer un flux composé de parties égales de fluate de chaux et de sulfate d'ammoniaque, flux qui produit le même effet que le mélange de fluate de chaux et de bi-sulfate de
potasse, et qui , par mi-même, ne donne à la
tous les sels d'ammoniaque. Les sels de strontiane et de chaux colorent la flamme en rouge, comme la lithine; mais la ma-
tiane.
Il serait à désirer que l'on eût un bon moyen de reconnaître la présence de la soude par un essai au chalumeau. On sait que cet alcali élargit la flamme et la colore en jaune; mais malheureusement cette même couleur est produite par d'autres substances, telles que le fluate de chaux et la chaux elle-même dans certaines circonstances. Toutes les expériences sur la coloration de la
flamme se font mieux au feu d'une chandelle qu'a la lampe.
34. Procédé pour reconnaître de très-petites quantités de PHOSPHATE DE CHAUX j par MM. Vauque-
lin et Thenard. (J. de Ch. méd., 1825, p. 17.)
On prend un tube de verre de 3 à 4 millimètres de diamètre, long de 4 centimètres, et fermé par un bout ; on y introduit i centimètre de potassium, qu'on étale bien, et par-dessus une très-petite quantité de la matière à essayer ; puis
on y introduit un peu d'eau acidulée. Si la niafière contient du phosphate de chaux, il se dégage de l'hydrogène phosphoré. La présence.