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EXTR
CHIMIE.
S DE JOURNAUX.
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Mirait un bâtiment de graduation , et à côté de ce bâtiment on construirait celui dans lequel seraient placées les chaudières pour l'évaporation
,Dar un courant de gaz acide carbonique : tout le
par un mur en pisé, et recouverts de chaux ; à
libre, réagit comme s'il eût été employé directement. De l'air a été insufflé dans du sang en putréfaction; on l'a fait passer ensuite à travers une dissolution de chlorure de chaux, et il en est sorti sans odeur et compléternent purifié. La même opération a .été recommencée en faisant passer l'air dans une dissolution saturée de potasse, avant de lui faire traverser le chlorure, et il en est sorti avec une odeur trèsetide.
des eaux ; les quatre côtés des murs seraient flanqués de hangars nitriers : le lessivage se ferait sur place, et toutes les eaux seraient amenées par des conduites au bâtiment de graduation. Les hangars auraient Liorn. de long sur 8 à i o de large ; ils seraient fermés, sur les quatre côtés,
chacun des deux bouts, il y aurait une porte-charretière, et, sur les deux côtés, il y aurait, de 8m. en 8", un châssis de croisée. La terre nitrière seraitun mélange de terre des champs, de sable et de -A- de craie pulvérisée. Dans les temps humides, on laisserait les fenêtres ou-
vertes nuit et jour, et, dans les temps secs, on les ouvrirait seulement le matin pendant quelques heures. On commencerait le lessivage des terres au bout de trois ou quatre ans. Avant d'y procéder,
chlore se dégage, et il ne se forme pas du tout d'hydroehlorate. L'air atmosphérique ne décompose les chlorures que parce qu'il renferme de l'acide carbonique. Quand on emploie les chlorures comme désinfectans , l'acide carbonique contenu dans l'air
décompose le chlorure, et le chlore, devenu
52. CARBO-PHOSPHATE DE SOLIDE; par M. Thom-
on arroserait convenablement si le sol n'était pas bien humide, et on laisserait toutes les fenê-
son. ( An. of Phil. , 1825, p. 33 r. ) Dans une fabrique de bleu de Prusse à Glas,cow, on obtient souvent, dansles lessives de prossiate de potasse, un sel blanc aiguillé, que le docteur Thomson a reconnu être un sel double com-
face que le salpêtrier jugerait bonne, probablement 6 pouces à r pied,
posé de :
tres du hangar ouvertes, afin que le hâle desséchât le sol et amenât tous les sels nitriques à la surface. On enlèverait alors toute la partie de cette sur-
Sur la manière d'agir des CHLORURES ALCALINS comme corps désinfectans ; par M. Gaul-
tier de Claubry. (An. de Ch., t. 53, p. 271.) Le chlorure de chaux et le chlorure de soude en dissolution sont complétement décomposés
Acide phosphorique. Acide carbonique . . Soude... Eau..
0,1413 } 0,0256 1,0000 j 0,2035 0,6296
ce qui suppose 4 atomes de phosphate de soude, atome de carbonate de soude et 55 d'eau. Ce sel cristallise en prismes hexaèdres réguliers : sa saveur est fraîche et alcaline; il ne s'al9.