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EXTRAITS DE JOUENAUX.
CHIMTF..
Sur la propriété pyrophorique du FER réduit par l'hydrogène , et sur rOXIDE DE FER; par M. Stromeyer. (Arch. de Karsten4. 7, p.335.) Tout le monde sait que l'oxide de fer peut être complétement réduit par le gaz hydrogène. La réduction a lieu à une température assez basse; mais alors elle est lente et incomplète : le fer métallique reste toujours mêlé d'une proportion plus ou moins grande de protoxide. Pour que la >réduction soit complète, il faut que l'oxide soit chauffé à la chaleur rouge. Lorsqu'on fait passer du gaz hydrogène sur du peroxide de fer à une température inférieure à celle à laquelle la réduction en fer métallique commence à avoir lieu, le peroxide se transforme en protoxide pur, pro-toxide que l'on n'avait pas pu obtenir isolé jusqu'à présent. Ce protoxide est d'un bleu-noir foncé
et colore les verres en bleu ; c'est à lui que l'on doit attribuer la teinte bleue que l'on re-
marque dans beaucoup de laitiers des hauts-fourneaux. Lorsqu'après l'avoir laissé refroidir dans le gaz hydrogène, on l'expose à l'air, il s'y enflamme spontanément à la température ordinaire, et il passe immédiatement à l'état d'oxide rouge. Le fer métallique obtenu par le gaz hydrogène ne s'enflamme pas à l'air à la température ordinaire, quand il n'est pas mélangé d'oxide; mais il acquiert cette propriété lorsqu'on le chauffe jusqu'au degré de la fusion du cadmium : alors il brûle avec une lumière vive, et il se transforme en oxide noir identique 'avec celui qui résulte de la décomposition de l'eau par le fer. Il paraît, d'après ces expériences, que M. Magnus a été induit en erreur lorsqu'il a attribué
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la propriété pyrophorique au fer métallique (An. des mines, t. XII, p. 21o); il est probable que le fer qu'il a obtenu était mélangé de protoxide , et que celui-ci, s'enflammant spontanément à l'air, a assez échauffé le fer pour que ce métal puisse
brûler à son tour.
Le fer n'a que deux degrés distincts d'oxidation; mais les deux oxides peuvent se combiner entre eux en proportions diverses, et qui varient selon les circonstances. En général, la proportion de l'oxide rouge y est d'autant plus grande, que Poxidation du fer par l'air a lieu à une température plus élevée, ou, quand Foxidation est opérée par l'eau, que la vapeur de ce liquide a agi pendant un temps plus long sur le métal. C'est faute d'avoir eu égard à ces considérations que M. Berthier
a admis un degré particulier d'oxidation dans les bat ti tures.
45. Détermination de la température la plus basse à laquelle COXIDE DE FER est complétement réduit par le GAZ HYDROGkIVE; par M. G. Magnus. (An. der Phys. und Ch., juin 1826.) Les objections que M. Stromeyer a faites contre mes anciennes observations, relativement à l'inflammabilité du fer, m'ont engagé à entreprendre quelques nouvelles expériences, et particulière-
ment à rechercher quelle est la température la plus basse à laquelle la réduction de l'oxide peut avoir lieu.
J'ai placé de l'oxide de fer dans une boule soufflée au milieu d'un tube de verre 'barométrique ; j'ai fait passer du gaz hydrogène pur (1) (i) J'oi purifié le gaz hydrogène en le faisant passer 10.