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à travers le tube, et j'ai placé ta boule successive-
ment dans l'eau bouillante, dans l'huile de na-
vette- bouillante, et dansun bain de plomb fondu,
Pendant l'immersion dans l'eau et dans l'huile, ne se proil n'y eut point de réduction , duisit pas d'eau ; niais quand je plongeai la houle dans le plomb fondu , je vis l'eau ruisseler dans
la partie antérieure (hi tube, et la réduction s'opérer complétement. Pour déterminer la température du plomb , j'enfonçai dans le bain deux
tubes. de verre contenant l'un du mercure et l'autre du zinc : le mercure entra en ébullition, et le zinc ne se fondit pas ; il s'ensuit que la réduction de foxide de fer commence à avoir lieu à-peu-près à la température de l'ébullition du mercure. Après avoir laissé refroidir le fer dans le gaz hydrogène, je l'ai fait sortir du tube , et il s'est enflammé aussitôt qu'il a eu le contact de l'air. Il restait à reconnaître si le fer préparé par le gaz hydrogène à la température de l'ébullition
du mercure contient du protoxide en mélange, ainsi que M. Stromeyer le prétend. Après avoir opéré la réduction, j'ai pesé le tube froid et encore plein d'hydrogène, puis j'ai chauffé la boule en maintenant le courant de à la chaleur rouge' gaz; je l'ai laissé refroidir, et je l'ai pesé une seconde fois : je n'ai pas trouvé la plus légère différence dans les deux pesées. Or, comme M. Stro (l'abord dans une dissolution alcaline pour séparer l'hydrogène sulfuré; puis , dans une dissolution de sublimé corrosif, pour séparer les gaz hydrogène phosphoré et arsénié, et enfin sur du chlorure de calcium fondu, pour le dessécher.
EXTRAITS DE JOURNAUX.
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meyer admet lui-même que la réduction est com-
plète à la chaleur rouge, il s'ensuit qu'elle est complète aussi à la température de l'ébullition du mercure. Le fer ne doit donc pas sa propriété pyrophorique à un mélange de protoxide , niais bien à l'état de division dans lequel il se trouve. J'ai d'ailleurs constaté de nouveau qu'il ne s'enflamme plus spontanément quand ses molécules ont été rapprochées par l'exposition à la chaleur rouge. J'observerai en terminant que je n'ai pas pu réussir à obtenir, par le moyen du gaz hydrogène, foxidule bleu noir dont parle M. Stromeyer.
46. Préparation des SULFURES DE FER FeS3 et
FeS1; par M. J. Berzelius. ( Compte rendu, 1826.) On obtient le sulfure de fer FeS3, en faisant passer du gaz hydrogène sulfuré sur de l'oxide de fer ou sur de l'hydrate, chauffé à une tem-
pérature qui ne dépasse pas zoo°. Ce sulfure conserve la forme de l'oxide employé; il est d'un vert tirant un peu sur le jaune ; il prend de l'éclat par le frottement : lorsqu'on le chauffe à une
certaine température, il s'en dégage du soufre, et il se transforme en sulfure magnétique : les acides l'attaquent avec dégagement d'hydrogène sulfuré, mais ne le dissolvent pas en totalité ; le résidu est du sulfure FeS4. J'ai réussi à préparer le sulfure FeS4, en faisant passer du gaz hydrogène sulfuré sur de l'oxide ou
sur de l'hydrate de fer, naturels ou artificiels, chauffés à une température intermédiaire entre 100Q et la chaleur rouge : au commencement de