Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
162
CII1311E,
réduirait an creuset brasqué avec addition Par le sulfure de sodium.
EXTRAITS DE JOURNAUX.
de'
verre.
3.. En fondant l'arséniure de nickel avec du carbonate de soude et du soufre il se forme du sulfure de nickel , du sulfure d'arsenic et du sulfure de sodium. En délayant dans l'eau, les deux derniers sulfures, qui sont combinés ensemble. se dissolvent , et le sulfure de nickel , qui n'était que mélangé dans la matière fondue, reste pur. Pour séparer tout l'arsenic du nickel par un seul traitement, il faut employer une partie et demie de carbonate de soude et deux parties de fleur de soufre pour une partie (l'arséniure ; mais on enlève plus sûrement tout l'arsenic en faisant deux fois la même opération, et alors on peut n'employer chaque fois qu'une demi-partie de carbonate de soude et une partie de soufre: On fond dans un creuset nu. En ajoutant au carbonate de soude le cinquième de son poids de charbon en poudre, il ne se forme pas de sulfate, et ,le mélange est beaucoup plus sulfurant , mais
cette addition n'est pas nécessaire (1). A la chaleur blanche, la matière devient liquide comme de l'eau ; après la fusion, elle se compose d'un culot métallique latnelleux , éclatant , d'un jaune inter-
médiaire entre la couleur de la pyrite de fer et
celle du cuivre pyriteux, et d'une scorie compacte, couleur chocolat, mate et opaque, et dans laquelle (1) Les persulfures alcalins agissant à une température plus ou moins élevée sont des sulfurans très-énergiques. Outre que je l'emploie depuis plusieurs années pour séparer l'arsenic du nickel et du cobalt, je m'en suis servi avec succès pour préparer les sulfures de tungstène, de chrônie , d'urane , de titane et de cérium. Je ferai conai treles détails de cette préparation.
(,-,5
on voit Souvent de grandes lames cristallines de la matière métallique disséminées çà et là. Cette scorie se dissout bien dans l'eau ; la liqueur est
peu colorée, et lorsqu'on la neutralise par acide, elle donne un précipité d'orpiment trèsabondant et très-beau. Le culot métallique paraît homogène au premier coup-d'oeil, mais ce n'est pas du sulfure de nickel pur ; ce sulfure est
imprégné de la combinaison de sulfure de sodium et de sulfure d'arsenic : aussi quand on le laisse digérer dans l'eau, il se délaie peu à peu et se résout en paillettes cristallines. Après avoir lavé ces paillettes à grande eau, il convient d'ache-
ver de les purifier, en les traitant à froid par de l'acide sulfurique étendu, qui ne les attaque pas. Enfin, comme après cela le sulfure pourrait encore être mélangé de matières argileuses, etc., il faut le chauffer dans un creuset brasqué avec un peu de borax ; il se fond à la chaleur blanche et les
matières étrangères forment avec le borax une scorie, que l'on détache aisément du culot. Le sulfure de nickel fondu ressemble absolument à dé la pyrite de fer. Sa densité est de 5,76;
il est inattaquable par les acides sulfurique et muriatique , l'acide nitrique le dissout à l'aide de
la chaleur. C'est le sulfure 'VS identique avec celui qu'on trouve dans la nature. L'oxide et le sulfure de nickel n'agissent aucunement l'un sur l'autre , même à la chaleur blanche; mais le sulfure et le sulfate se décomposent réciproquement avec une très-grande facilité. i,14. de sulfate pur. 6 ,8o de sulfate pur récemment calciné.,
t
at. at.
ayant été chauffés au blanc dans un creuset de T T.
Sulfure de nickel,