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SUR LES PROPRIÉTES DES PRODUITS
DES MINERAIS DE FER.
est combiné avec la silice et forme un silicate se réduisent difficilement dans les fourneaux, et la température nécessaire pour cela est souvent (comme pour les scories d'affinage) fort peu
lamelleuse paraisse mêlée avec la fonte grise; on les augmentera ensuite peu à peu, de manière que la production de la fonte grise cesse, et qu'il ne se montre plus que de la fonte la-
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différente de celle où le minerai entrerait en fusion pour former un verre.
De tels minerais ne doivent être traités que pour fonte grise, en y ajoutant un fondant qui les rende moins fusibles, puisqu'ils sont. saturés de silice; d ne faut employer qu'un vent faible; afirrd'atténuer les effets de leurs dispositions à se vitrifier, et aussi pour que l'époque de la réduction arrive avant celle de la liquéfaction. Une légère addition de quartz ou de sable ii,un mé-
lange dont on obtient de la fonte blanche lamelleuse suffit déjà pour donner de la fonte grise, en rendant les laitiers plus réfractaires. Quelques fontes blanches se rapprochent tellement de celle lamelleuse sous le rapport de la
proportion du charbon. qu'elles contiennent, que, pour obtenir cette dernière, il suffirait d'affaiblir l'action des soufflets, dans le but de laisser dans le fourneau une plus grande quantité de charbon susceptible de se combiner avec le fer, et aussi, peut-être, de diminuer la force du courant d'air qui brûle celui qui est combiné. Les laitiers produits dans cette circonstance se distinguent de ceux qui accompagnent la fonte lamelleuse, en ce qu'après leur refroidissement on voit se séparer à leur surface une pellicule brune formée par du fer carboné, qui s'est déjà converti en oxide par le courant d'air. Si la diminution du vent ne suffit pas,. on devra augmenter la chaleur du fourneau en 'diminuant les charges en minerai , jusqu'à ce que la fonte
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melleuse.
Ces fontes blanches diffèrent beaucoup entre elles en pesanteur spécifique, dureté, ténacité, et par la manière de se comporter au feu.
La fonte lamelleuse varie en pesanteur spécifique de 7,214 à 7,889, et dans ce dernier cas
elle atteint presque celle de l'acier fondu et
forgé le plus pur, pour lequel Pearson a trouvé 7,916; elle présente en même temps une exces-
sive dureté, une grande aigreur avec peu de ténacité: c'est la plus fusible de toutes les espèces de fer, et celle qui se solidifie le plus lentement.
La fonte blanche qui provient d'une surcharge de minerai est, ainsi qu'on peut le prévoir par les circonstances dans lesquelles elle se forme une combinaison en proportion indéterminée du fer avec le carbone. Sa pesanteur spécifique est moindre que celle de la précédente, et est de 7,100 à 7,700; elle est aussi moins dure, moins aigre, moins fusible, et elle se coagule plus promptemen t.
La fonte grise est la moins pesante, et on 'la trouve seulement de 6,400 à 7,000-; elle est la moins dure de toutes les fontes, et possède- la plus grande ténacité; c'est la moins fusible, et celle qui, en général, se solidifie le plus vite. Dans la fonte des minerais de fer, de certaines circonstances déjà indiquées donnent lieu à .
la formation de la .fonte grise, par une bonne allure du fourneau (gaaregange) et presque au moment où la fonte blanche lamelleuse vient de