Annales des Mines (1827, série 2, volume 1) [Image 114]

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SUR LES PROPRIÉTÉS DES;"PRODUITS

se produire; ces fontes ne se mêlent pas 'dans

l'ouvrage ,.et même elles se séparent souvent par couches ( et en raison de leurs pesanteurs spécifiques) dans le creuset du fourneau, où la fonte

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DE MINERAIS DE FER.

tiques différentes, qui, étant dissous dans l'eau, demeurent. distincts, et ne peuvent former un tout homogène que momentanément, au moyen

d'une agitation du liquide; ce n'est que par la

blanche occupe la partie inférieure, et celle

solidification que le carbone pur se sépare de la

Pour d'autres minerais, les fontes grise et

ravant. De la composition des fontes indiquée précécédemment , on devra tirer ces conséquences

grise, la superficie : d'où résulte de la fonte rubanée après la coulée.

blanche ne se mêlent point dans l'ouvrage; mais elles ne se séparent pas non plus complétement

dans le creuset, de sorte qu'il en résulte des fontes mouchetées:, qu'on appelle truitées ou mêlées : cela peut arriver dans deux circon-

stances différentes, lorsqu'il se forme de la fonte grise et immédiatement après de la fonte blan-

che contenant peu de carbone; leur pesanteur spécifique étant peu .différente, elles ne se séparent point par couches, et restent mêlées dans le creuset. Le même phénomène peut avoir lieu lorsque, par défaut d'un triage convenable des minerais, il en passe de plus facile et de moins facile réduction, qui donnent successivement de bons laitiers ou des laitiers crus; enfin, ce même défaut (l'uniformité dans les mélanges à fondre peut former des fontes plus ou moins manganésiées , et la fonte grise et la fonte blanche pren-

fonte, ce dont il n'y avait aucune cause aupa-

utiles pour la pratique, qu'un haut-fourneau à fer doit être toujours conduit de manière à produire de la fonte blanche par surcharge de minerai lorsqu'on se propose de la convertir en fer

forgé, et de la fonte grise lorsqu'on veut en faire de l'acier (1). On ne doit pas craindre,-. dans le premier cas, la combinaison du manganèse ou du silicium, parce que ces métaux sont facilement séparés de la fonte par l'affinage. Les substances les plus nuisibles au fer forgé sont, sans contredit, le soufre et le phosphore. Dans les hautes températures, où la fonte blanche passe

à l'état de fonte grise, il existe aussi, et vrai semblablement comme une des causes de ce changement, l'action du fer carburé sur les lai-

tiers. Il parait, d'après toutes les expériences et observations qui ont reçu leur confirmation

rentes, qui en détermineront la séparation. Quoique ces .deux sortes de fonte soient disposées à se séparer aussi bien dans leur état de

du résultat des analyses des produits des hautsfourneaux, qu'il doit y avoir une époque où lé charbon contenu dans le fer réduit agit sur la masse des laitiers, et pour désoxider les métaux des terres (I) qui les composent, de manière que

se,pàré du fer; il faut considérer ces deux espèces

(1) IL ne faut pas perdre de vue que cette assertion se rapporte particulièrement aux minerais, tels que ceux fondus aux farges de Hamm , et qui donnent de la fonte grise pour acier, désignée par le nom de statu' elsea. A. G.)

dront alors des pesanteurs spécifiques diffé-

liquidité qu'en se refroidissant, il ne faut pas admettre cependant que le carbone métallique

contenu dans la fonte grise fluide se soit déjà

de fonte comme deux sels de pesanteurs spéci-

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