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TERRAINS SECONDAIRES
DU SYSTÈME DES VOSGES.
mérat quarzeux, dont .les fragmens roulés par les eaux pourraient produire des galets fort analogues à ceux du grès des Vosges. Il est remar-
Ne pourrait-on pas même en conclure que ses élérnens se sont accumulés beaucoup plus rapi-
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quable que, dans le même canton, on trouve aussi
un porphyre feldspathique quarzifère et des dépôts de fer oligiste, qui pourraient bien, avoir de grands rapports, l'un avec la production du conglomérat qui, ainsi que nous le verrons ci-après, forme la partie inférieure du grès des Vosges , et l'autre avec la production de l'oxide rouge de fer qui colore presque toutes les roches de cette formation.
Je ne dois pas omettre de remarquer qu'il
n'existe pas une dégradation continue de grosseur et de caractères qui permette de regarder les grains quarzeux du grès des Vosges comme étant la limite extrême des galets qu'il contient.' Ces cailloux, essentiellement arrondis, paraissent au contraire formel: une classe bien distincte de celle des grains quarzeux essentiellement anguleux et d'apparence souvent cristalline, qui forment l'élément principal du grès; et ce que je viens de dire sur t'origine présumée des galets laisse tout-à-fait intacte la question de l'origine des petits grains quarzeux, qu'il serait peut-être très-hasardé de considérer comme provenant de la trituration de roches quarzeuses. § 6. Je n'ai jamais vu dans le grès des Vosges Absence le maindre débris d'êtres organisés, soit végéde tonte fr."' de dé- taux, soit animaux, ce qui est peut-être un rnol'is 'll.g"i- tif pour penser que ses élémens ont été beau(pies dans le coup moins longtemps en proie à l'agitation grès des pro- des eaux que ceux du grès bigarré proprement No-rsges prementdit.- dit , dans lequel on trouve un assez grand nombre de débris d'organisation végétale et animale.
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dement qu'ils n'auraient pu le faire s'ils n'avaient dû leur origine qu'a l'action destructive des a gens extérieurs sur les roches préexistantes? § 7. La description qu'on vient de lire se rap-
porte à la masse générale du grand dépôt arénacé des Vosges. Dans la partie inférieure de ce
dépôt, on trouve quelquefois des couches qui diffèrent très-sensiblement du reste de la masse, à
Caract;,res
particuliers que présentent quelquefois les couches in-
laquelle elles se lient cependant par une dégra- férieures du dation presque insensible de caractères et par la grès des continu i té de la stratification ; elles sont moins so-
lides que les couches moyennes et supérieures ; elles contiennent peu ou point de ces galets de quarz arrondis qui se font si généralement remarquer dans le reste de la formation du grès des Vosges. Leurs élémens sont en général plus grossiers, in oins bien agglutinés et pl us diversem en t colorés
que dans le reste de lamasse; souvent leur couleur rouge est plus foncée, et souvent aussi elles présentent des parties jaunes ou d'un gris bleaâtre. Certaines couches sont presque marneuses et présentent des strates fissiles et couvertes de paillettes de mica blanchâtre , qui rappellent le grès bigarré proprement dit, et qu'on n'observe pas dans les parties moyennes et supérieures du grès des Vosges; quelquefois ces couches argileuses présentent un grand nombre de cristaux de feldspath blanc et en décomposition, qui leur
donnent un aspect pseudo-porphyrique. Certaines couches des plus inférieures passent à un conglomérat très-grossier et peu cohérent, formé. de fragmens de porphyre et de roches anciennes. En général , cette partie inférieure du grès des
Vosges.