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TERRAINS SECONDAIRES 4i6 Vosges a une grande ressemblance avec les couches de grès auxquelles les mineurs allemands ont donné le nom de rothe-todte-liegende ; elles
rappellent également le conglomérat rouge d'Exeter en Devonshire. Ces couches particulières, qui paraissent manquer ou se réduire à peu de chose dans beaucoup de localités , se voient très-bien, et dans un grand développement, près de Ronchamps (Haute-Saône) , aux environs de Villé BasRhin ) , aux environs de Bruyères et de Baonl'Étape (Vosges), dans le pays de Sarrebruck, etc.
Comme nous aurons occasion de revenir plus loin sur quelques-unes de ces localités, nous ne donnerons pas ici de plus amples détails sur les couches qui s'y observent. Les parties inférieures du grès des Vosges paraissent se lier à des porphyres feldspathiques rouges quarzifères, et à des porphyres noirs très-
reMarquables, notamment aux environs de Raonl'Étape de Villé , de Sainte-Croix , de Saulnotje et probablement aussi dans le Palatinat ; mais n'ai pu visiter qu'un petit nombre de ces localités, et trop rapidement pour être à même de décrire en ce moment les relations géologiques qui peuvent s'y observer. ( Voyez l'ouvrage déjà cité de MM. d'OEynhausen , de Dechen et de la Roche. ) § 8. Après avoir cherché à donner une idée du Position géologique grand dépôt de grès qui forme la ceinture de la des grès des partie méridionale des Vosges et la presque totaVosges. lité de leur partie septentrionale, je vais tâcher de fixer sa position géologique on le rang qu'il "occupe dans la série des formations ; je m'attacherai sur-tout ici à fixer ses relations par rapport ,
DU SYSTkP.IE DES . VOSGES.
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aux formations plus anciennes, réservant, pour les parties de ce mémoire qui seront consacrées au grès bigarré, plusieurs des détails relatifs aux rapports et aux différences qui existent entre ce grès et le grès des Vosges. Je vais commencer par décrire plusieurs localités, dans lesquelles on aperçoit as-
sez clairement les rapports de gisement du grès des Vosges avec le terrain houiller, qui se montre au pied des Vosges dans quelques cantons peu étendus. A la mine de houille de Ronchamps (Haute- SuperposiSaône ) , il existe deux couches de houille b b' tion du grès (Pl. V,fig. 2), dont la supérieure, qui est la seule des Vosges au exploitée, a 2 ou 3 mètres d'épaisseur. Ces -deux grès houiller
couches sont supportées et séparées l'une de l'autre, par un grès, composé de débris de diverses roches en fragmens assez fins, agglutinés par un ciment grisâtre peu abondant. le Tout le système plonge vers le Sud-Sud-Est sous un angle d'environ Io°, c'est-à-dire à -peu-
près parallèlement à la pente extérieure des
montagnes de transition A, sur la base desquelles
il semble s'appuyer. La couche de houille exploitée n'est pas d'une très-bonne qualité ; elle colle médiocrement et contient beaucoup de pyri.. tes disséminées, qui y forment même quelquefois de gros rognons. Elle a pour toiture couche assez solide d'argile schisteuse d'un noir plus ou moins foncé , qui se sépare quelquefois en feuillets épais contournés, à surface luisante, et est alors assez dense, assez dure, et présente une cassure
rubanée parallèlement aux surfaces de séparation, tandis qu'ailleurs elle se divise en feuillets plus minces, et présente des 'empreintes végétales analogues à celles qu'on trouve dans T. 1, 3e. lin'. 1827. 27
Ron-
champs.