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SUR LES STUCKOFLNS
DU HEIN-NEBERG.
Le fer obtenu du stuckofen (guss stud) convient tres-bien à ce dernier procédé, parce qu'il retient peu de carbone, et quoiqu'il se brise sous le marteau, avec lequel on essaie de le forger, il
tité de fer qu'elle contient ; c'est avec cette massé ainsi nettoyée que l'on recommence. la première
est cependant déjà en partie malléable. Lorsqu'on
n'a pas de masse de stuckolen (guss stud), on prépare quelque chose de semblable avec de la fonte ordinaire obtenue des flussofens, niais que l'on a levée en disques ou plaques minces ; on les traite d'abord dans un foyer brasqué et avec des matières propres à commencer l'affinage telles que les battitures , les scories douces (schwahl), et on en forme ce qu'on appellefrisch stud, une masse d'affinage. Les foyers ditsloescheyeuer sont très-grands très-larges, et simplement renfermés par de vieilles
enclumes ou de vieux marteaux; le creuset pro
prement dit est formé dans de la brasque de charbon. Lorsqu'on commence une opération 'au premier jour de la semaine, on s'arrange pour que la soi-ne (schrvahl ), ou le laitier qui est demeuré au fond du creuset après qu'on a sorti la loupe , soit refondu à l'extrémité d'une tenaille. Cette soi-ne provient uniquement du forgeage des lopins, parce que, dans le procédé d'affinage indiqué, le chauffage pour étirer et la fusion des disques de fonte forment deux opérations distinctes : c'est pour cela que cette sorne n'est que du fer presque métallique, mêlé seulement avec du sous-silicate d'oxidule de fer ou de ce qu'on appelle scories douces (gaar-schIacke), qui, dans le Henneberg, prennent le nom de Lech. Lorsqu'on termine une période de travail, on enlève cette soi-ne, et l'on en sépare les scories e.ti la frappant avec un marteau, afin d'évaluer la quan-:
loupe, en reprenant le travail de la forge ; On
laisse les sornes de la première et de la seconde loupe; on conduit d'ailleurs l'opération comme à l'ordinaire et l'on affine les masses de stuckofen ( guss stud ). Pour cela, lorsque la sorne est eu fusion, on fait foudre lentement, en le soutenant avec des tenailles, un morceau de métal prove-
nant du stuckofen et pesant de 45 à 5o livres, et cela étant terminé , on fait fondre des blettes ou plaques de fonte provenant du flussofen; on les tient, à l'aide de tenailles, du côté du contrevent , et on les rapproche les unes après les au-
tres de la tuyère. La fusion s'opère ainsi audessus du Vent , qui est dirigé presque horizon-
talement, la tuyère n'ayant qu'une inclinaison à peine sensible. La fusion de la fonte, soutenue par la dernière tenaille, étant terminée , on accélère encore le mouvement des soufflets ; il se fait une sorte de bouillonnement, et l'affinage est achevé : alors on retirela loupe pour la cingler. On doit remarquer que ,les scories n'ont point été enlevées ni écoulées pendant l'opération attendu que le foyer est fermé de tous côtés. Ces scories appelées Lech, et qui sont très-propres à accélérer l'affinage du fer (gaare frischschlacke), offrent encore un sous-silicate; on les a trouvées composées ainsi qu'il suit : Silice Oxidulà de. fer Argile.
7,213 75,930 1,741
Oxidule de manganèse. 11,343 Chaux. 0,280 Potasse. 0,786 98,536