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sua LES STUCKOFENS
Dans ce procédé d'affinage, il ne se forme pas
de scories crues ( rohe frischschlade), c'est-àdire de silicate d'oxide de fer, parce que le séjour que font les matières dans le creuset donne aux terres la facilité de se sursaturer d'oxide de fer. Les scories que l'on enlève après l'opération et lorsqu'elles sont refroidies, sont concassées une partie ( les plus gros morceaux) est employée dans le stuckofen comme minerai, et l'autre est passée au flussofen.
Pendant qu'on enlève les scories ( lech), et
que l'on nettoie le foyer, on partage la loupe en deux ; on remet ensuite ces portions de loupe au feu pour les forger. Le forgeage dure trois heures, et la fusion avec l'affinage des produits de stuckofen et des blei tes exige deux heures.
On fait des loupes de 2 à 2 quintaux et demi de Berlin (1): la consommation en charbon n'est
pas connue avec exactitude ; on l'évalue à 32 pieds cubes du Rhin, pesant roo livres de Berlin. Le déchet sur la fonte est extrêmement considérable et va jusqu'à 33 pour 100, puisque de too parties de masse de stuckofen et de plaques de fonte on n'obtient que 67 de fer en barres; mais
on ne tient pas compte du métal contenu dans les scories , et que l'on en retire en les repassant au stuclinfen ou au fiussofen.
L'espèce de fonte que l'on obtient des four-
neaux dans le Henneberg est intermédiaire entre la fonte grise et la fonte poreuse ( luckigen), dite fonte tendre, à Vordernberg, en Styrie. 11 paraît qu'il y avait , dès le treizième siècle des forges dans le lienneberg , et que le procédé consistait à traiter du fer oligiste et du fer oxide rouge dans des foyers (raffinerie ( zerrenfeuer); -
(1)
Le quintal de Berlin équivaut à 53 kilogr.
DU HENNEBERG. 48i vers la fin du quatorzième , on commença à employer les stuanfens , qui étaient déjà en Usage dans les contrées voisines. Les avantages de Ces fourneaux sur les foyers d'affinerie ( luppenfeiter) étaient si palpables, que la suppression des autres fut complète. On commença d'abord par ne préparer que des masses solides propres à être converties en fer par um affinage facile, et pour cela on faisait une suite d'opérations séparées , laissant le fourneau se refroidir pendant la sortie de chaque masse. Quelque temps après, en char-
geant une moindre quantité de minerai sur le même volume de combustible , on obtint le fer
à l'état liquide, et par là le procédé du stucliofen se trouva passer à celui du flussofen. Les minerais que l'on traite dans les forges du Hermeberg ne diffèrent point par leur composition de ceux du Stahlberg et de Mommel, qui alimentent les usines de Schmalcalden ; ils montrent aussi la plus grande analogie avec ceux appelés braunerz (fers spathiques bruns ou décomposés) d'Eisenartz en Styrie et de Huttenberg en Carinthie : il ne paraît pas Cependant que les proportions des élémens soient constantes, et on pouvait le présumer d'après les variations que l'on observe dans leur couleur.
Les résultats des analyses de Buchholz en donnent la preuve Brauner. cP.Eisenartz en
Oxide de fer Oxide de manganèse. . Carbonate de magnésie Carbonate de chaux.: . Silice Eau
Styrie.
Brannen de Huttenberg Cariuthio.
en
Brauner. de Selnualcalden,
78;5°
77,54 2,70
4,5o 5,o8 o,85 9,12
73,75 ro,5o
1,25 o,45
2,75
1,95
D)
3,55 14,51
13,00
Ces minerais sont donc des hydrates, dans les-
T. 1, 3e. livr. 1827.
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