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SUR LES STUCKOFENS
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quels l'eau contient en oxigène un tiers ( à Eisenartz), une demie (àHuttenberg et Schmalcalden) de celui des bases. La proportion de manganèse dans le minerai de la Thuringe , du moins dans l'échantillon analysé par Buchholz, est beaucoup
plus grande que dans ceux de Styrie et de Carinthie. La silice ne doit point être considérée
comme un élément accidentel dans ces deux derniers minerais , mais bien comme un composant essentiel , ainsi que cela est démontré par l'état - gélatineux dans lequel l'analyse la présente. Le braunerz de Thuringe a encore avec celui de Carinthie cette analogie, qu'il est accompagné comme celui-ci de spath pesant. Outre le braunerz de Kamsdorf et de Schmalcalden f' nommé ici hessenstein), et le fer spa-
thique qui se trouve avec le premier, on fond aussi des minerais du Henneberg qui sont sur le porphyre et le grnnstein , et consistent en fer oxidé rouge, fer oxidulé et fer oligiste ; la gangue est le fer spathique ou le spath-fluor ; on trouve aussi une sorte de minérai appelée granaterze ou granat eisenstein , qui a la même composition que le grenat, mais qui, étant peu riche en fer (I), n'est guère employée dans certaines forges que
comme un fondant, qui apporte cependant un peu de métal. Le spath-fluor est aussi employé comme castine lorsqu'on juge à propos d'augmenter la fusibilité du minerai ; enfin , on fait encore quelque usage, comme fondant, d'une espèce de minerai noir ( schwartz eisenstein). Ces (1) Silice
37/4 26,9 Oxide de fer 33,2 Chaux. Oxidide d manganèse.; 2,5 100,0
DU HENNEBERG. 483 minerais , avant d'être passés au fourneau , sont bocardés et faiblement grillés. Les flussofens ou bluofens ont été bien décrits
par Quantz , dans l'écrit qu'il a publié à %Amberg en 1799; il suffira donc d'indiquer ici quelques particularités relatives aux fourneaux du Henneberg. .Leur hauteur varie entre 18 et 21 pieds du Rhin ( ! ); la forme de leur intérieur résulte de l'assemblage de deux cônes tronqués quelquefois séparés par une partie cylindrique; la largeur au ventre est ordinairement de 4 pieds; à la hauteur de la tuyère, de 14 à 28 pouces ; et à l'orifice du gueulard, de 20 à 22 pouces : ces dimensions dépendent de la hauteur du fourneau; le cône supérieur a toujours une plus grande hauteur que l'infeeieur. Pour les fourneaux de 2 pieds , elle est de 9 ou io pieds, et moindre dans le tronc de cône inférieur, suivant la hauteur du creuset. Quant à la portion cylindrique qui sépare les deux cônes et forme le
ventre du fourneau , en réunissant les deux grandes bases du cône, sa hauteur ne doit pas
surpasser 24 ou 28 pouces. La chemise est faite en grès ; il y a une embrasure pour la tuyère et une autre pour le travail ( la conduite ) du four. Dean. La partie formant l'ouvrage et le creuset est entièrement cylindrique , dans le cas où le creuset n'est pas complétement fermé, c'est-àdire lorsqu'on laisse une espèce de fente verticale de 3 pouces de large, qui, étant ensuite bouchée avec de l'argile , permet cependant de faire une percée pour l'écoulement des laitiers et de la fonte. La tuyère en cuivre s'avance dans le creuset
d'environ 3 pouces , et on la maintient recouverte (l'argile pour la préserver de la fusion ; elle (1) Pied du Rhin -- on' ,31. 31.