Annales des Mines (1827, série 2, volume 1) [Image 250]

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SUR LES STUCKOFENS

mençant une opération, et après qu'on a retiré le fer de la précédente, on nettoie le fourneau, sur-tout du côté de la tuyère. Les laitiers coulent continuellement ; ils ont l'apparence de scories crues d'affinage (I), dont leur composition les rapproche beaucoup. J'ai trouvé Silice

29,1

Alumine Chaux Magnésie. Oxidule de fer Oxid. de manganèse Potasse

4,3 2,6 9/2 51,7 2,9 trace. 99,8.

Les laitiers de stuckofen offrent les propor(1) Des scories crues (rohe jrischlacke), provenant de l'affinage par la méthode allemande, de fonte grise obtenue

avec du coke et des minerais ocreux et spathiques, ont offert la composition suivante Silice

8,o 0,2

Chaux

019

Aluline.

Magnésie

2,4

Oxid. de manganèse 6,7 61,2 Oxidule de fer trace. Potasse

-

99,4.

Des scories douces ( gaare schlacke), prises avant la fin de l'affinage de la loupe, et dont on avait séparé les scories crues qui pouvaient y adhérer, ont été trouvées composées ainsi qu'il suit 11,10 Silice 0,09 Argile 0,13 Chaux 1,05 Magnésie Oxid. de manganèse 2,8o 84,3o Oxidule de fer trace. Potasse

DU HE N N EB ERG.

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tions presque exactes d'un silicate , et il semble que l'on en peut conclure avec justesse qu'à la température qui a lieu dans ce fourneau, la réduction des scories riches (hamnzerlech ) n'est pas complète , et que tout se borne au changement d'un sous-silicate en un silicate. Si l'on offrait

à la silice une autre base, telle que la chaux, il est vraisemblable que le produit en fer serait en-. core moindre, parce que le silicate de chaux étant beaucoup plus difficile à fondre que celui d'oxide de fer, le but qu'on se serait efforcé d'atteindre serait manqué , et l'on aurait peut-être produit un effet tout contraire; mais l'addition d'un minérai manganésifère pourrait augmenter le produit en fer, puisque le silicate d'oxidule de man-

ganèse est encore plus fusible que celui d'oxidule de fer, et, par cette raison, il se formerait de préférence. Dans les opérations métallurgiques, les températures différentes déterminent des combinaisons différentes pour les laitiers et influent aussi sur les quantités et l'espèce de métaux qui seront réduits ; ce résultat d'expériences n'est point en contradiction avec ce principe, qu'un mélange mal assorti, et qui serait en opposition avec les lois des proportions chimiques, ne produit pas autant de métal qu'un meilleur; mais un tel mélange peut cependant dormer des résultats bien différens suivant la température du fourneau ; de même qu'un bon mélange

peut donner de mauvais résultats faute d'une

température suffisamment élevée, de même un très-haut degré de chaleur peut faire obtenir des produits très-satisfaisans d'un mélange mal proportionné. La question est de savoir si l'on peut retirer le fer

.de ses minerais aussi complétement par l'emploi