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512 RÉACTIONS ENTRE LES SULFURES MÉTALLIQUES.
éclat métallique pendant leur fusion, et que ne possèdent jamais les matières oxidées , celui qu'elles conservent durant leur trituration , la liquation du plomb métallique susmentionnée, enfin la présence de la scorie rouge, s'opposent à cette idée. J'insiste sur ce fait, parce qu'on verra plus loin des exemples de sulfures qui restent en combinaison avec l'oxide de plomb. Ces mattes, essayées au chalumeau, ont indi-
qué le soufre, le plomb et le cuivre, ce dernier étant en quantité prédominante. Si on grille un instant la matte et qu'on donne un bon coup de feu réductif sur le charbon , on obtient de la matte et des globules de cuivre rouge ; cette réaction me surprit d'autant plus que Berzelius (Emploi du chalumeau , art. Sulfitre de cuivre ) dit que « tant qu'il y a du soufre , aucune porfion du cuivre ne se sépare, en sorte qu'il semble
que le soufre et le cuivre peuvent fondre ensemble dans toutes sortes de proportions; » ce
qui est inexact, ainsi qu'on le voit déjà par l'exem-
ple précédent. De plus , j'ai traité de la même manière, par le chalumeau, un sulfure de cuivre pur, et j'ai obtenu du cuivre métallique en grenailles et de la matte. D'ailleurs, les essais de M. Berthier ( Annales des Mines, t. VII ) faits pour essayer d'opérer la combinaison du cuivre avec son sulfure, prouvent bien évidemment l'impossibilité du fait. Si l'on en veut encore un exemple très-joli , on peut l'observer sur les tas
ET -L'OXIDE DE PLOMB.
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fins, contournés, et avant jusqu'à om,o3 de longueur ; ces filamens 'de cuivre se sont liquatés d'avec leur excipient, à cause de la dose de' soufre qui leur manquait pour y rester unis. Quant à la composition des scories rouges, on peut voir à ce sujet les expériences de M. Berthier consignées Annales des Mines, t. XI. Quoique la matte cuprifère ne paraisse pas susceptible d'entrer en combinaison avec l'oxide de plomb, ainsi qu'on /e voit par les expériences ci-dessus, et que le cuivre soit moins oxidable que le plomb, d'après les observations de M. Berthier,, et d'après ce que j'ai rapporté précédem-
ment sur les miniums , qui sont d'autant plus cuprifères qu'ils sont le résultat d'un plus grand nombre de calcinations , néanmoins la première période d'une coupellation en grand, je veux dire celle dans laquelle on procède à l'enlèvement des abstrichs , sépare une quantité considérable de cuivre. En effet, ayant pris 10g,00 des diverses qualités de plomb désignées ci-dessous, je les ai coupelles, et j'ai jugé de la dose relative de cuivre qu'ils renfermaient d'après la teinte plus ou moins foncée de la coupelle. J'ai trouvé qu'on pouvait les ranger dans l'ordre suivant de pureté par rapport au cuivre: 10. Plomb provenant de la réduction des litharges au fourneau à manche, et purifié sur une sole brasquée au fourneau de coupelle, pour faire du plomb de première qualité ; il n'offre que des
de grillage du cuivre pyriteux : 011 y trouve, à la partie inférieure, des masses noires de protosul-
indices de cuivre ;
fure de fer et de cuivre amenées à l'état de fusion par l'excès de chaleur, dont les cavités sont tapissées de filamens de cuivre métallique très-
mais encore brut, et tel qu'il sort du fourneau à manche , plus cuivreux que le précédent; l'opération des abstrichs lui enlève donc du cuivre; 35 ' .1 3e livr. 1827.
2'. Plomb provenant des mêmes litharges