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5 i4 RÉACTIONS ENTRE LES SULFIIIIES, N1ÉTALLIQUES
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,zinc. Il y eut inflammation; mais eh agiulit. tôtr_ jours la flamme s'est affaiblie, et il s'est manifesté à la surface du bain des grumeaux noirs trèsdurs, infusibles et composés de cuivre peroxidé, de litharge et d'oxide de zinc. La flamme ayant totalement cessé, il s'est formé de la litharge; après quoi, j'ai arrêté l'opération, pour examiner l'état
celle du plomb, puisque, d'après 'les expériences
la couleur noire des grurneaux était moins in-
cider son entière oxidation longtemps avant
de M. Pleuard fabricant de minium à Tours, on petit , en ajoutant trèspeu d'étain au plomb
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ET L'OXIDE DE PLOMB.
50. Plomb provenant de la réduction des abspurifié comme trichs au fourneau à manche plus foncée que précélès ri(); 1.; teinte brunâtre demment 4. Plomb provenant des mêmes abstrichs que précédemment , mais encore brut, et tel sort du fourneau .à manche; couleur brune aussi intense que si l'on eût fait une coupellation 'ordinaire sur du cuivre. Il faut donc que le cuivre se laisse entraîner dans les abstrichs ;soit à l'état d'oxide par son affinité pour certains oxides, ou bien à l'état de sulfure, en vertu de la présence de certains suetiares , qui comme on le verra plus tard , sont susceptibles d'entrer en combinaison avec l'oxide de plomb. J'ai cherché à vérifier ces deux idées. Il paraît que l'oxide d'étain , par exemple, a assez d'affinité pour l'oxide de cuivre pour dé-
cuivreux , et le coupellant aux deux tiers, en débarrasser le restant du plomb de manière qu'il n'en retienne plus sensiblement. J'ai pensé que le zinc,iqui peut se trouver aussi dans les plombs provenant de minerais mêlés 4e blendes ou de calamines, pourrait jouer un rôle analogue. Ayant donc fait un mélange de 5og,00 de plomb et 9.g,00 de laiton , je le fis fondre dans un scorificatoire sous la moufle d'un fourneau de coupelle ; après quoi , j'ajoutai 5,00 de zinc métallique, en agitant le bain avec un crochet pour hâter l'alliage avant l'entière combustion du
du plomb. Il était ductile , se laissant couper presque aussi bien que le plomb pur; j'y ai néan-
moins retrouvé du cuivre. La masse s'était ré--
duite à 29,00. J'ai remis .1.5g,00 de ce plomb dans une coupelle, et quand le bain se fut découvert, j'ajoutai
de nouveau du zinc; la combustion eut lieu , et produisit une combinaison zincifère , la surface et toute noire de cuivre. J'ai laissé l'opération continuer quelque temps , décanté le restant du plomb dans une coupelle chauffée à l'avance, ajouté de nouveau zinc, qui a produit
les mêmes phénomènes qUe,précédemment;:mais
tense , et même une partie de l'oxide de zinc restait Hanche: Décantant dans une nouvelle coupelle sans ajouter-de zinc, et continuant eopération pendant un certain temps' Ja coupelle s'est colorée en brun noir; mais vers.là fin de l'opération il s'est fait autour du bouton un léger' dépôt d'oxide de zinc légèrement coloré en jaune. Le restant du plomb, qui pesait environ 1g,00, n'a plus donné à une nouvelle coripellation qm!nne teinte verdâtre. Ainsi , si dans ces essais on n'est pas.parvenu à enlever complètement le cuivre, on,en moins considérablement' facilité l'oxidation ;tandis que ce métal aurait dû se cdincentrer peu à 35.