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TRAITEMENT DES MINÉRAIS
DE CUIVRE PAUVRES.
rait encore le produit. On prépara, en consé-
livres de mattes, contenaient 403 livres de cuivre, c'est-à-dire 4,07 pour r oo. Ces expériences montrent avec évidence que les minerais de cuivre pauvres, qui ne peuvent être soumis aux lavages sans éprouver une trèsgrande perte parce qu'ils çOntien rient des particules d'oxide de cuivre tré`slégères , et qui d'ailleurs, ne renferment qu'Une très-faible proportion de soufre, doivent être traités sans gril-
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quence , 39,600 liv. de minerai-ocreux très-pauvre, destinées à deux fontes d'essai ; on partagea en deux portions, dont l'une fut laissée dans son état naturel , et l'autre mêlée avec de la pyrite de fer. 19,800 livres furent fondues Ire. fonte. crues, c'est-à-dire sans grillage préalable et sans
aucune addition ; on obtint 1,683 livres de maties , qui contenaient 274 livres de cuivre c'était 1,58 pour roo. 19,800 livres du même minerai 2e fbnte. furent fondues sans grillage préliminaire, mais après avoir été mêlées avec 2 pour roo ou 396 livres de pyrite de fer. On espérait que le soufre contenu dans la pyrite cuivreuse non grillée pourrait rassembler le cuivre disséminé; ce qui n'avait peut-être pas eu lieu dans la fonte précédente , vu l'insuffisance du soufre. On obtint 1,617 livres de matte , qui contenaient 294 liv. de cuivre : c'était r,48 pour 100. Enfin , dans le but de reconnaître si l'addition de 2 pour Io° de pyrite conviendrait également aux minerais de même nature, mais plus riches que les précédens , on en prépara encore 19,800 livres pour être fondues en deux portions égales.
fonte.-9,9oo livres, fondues sans grillage préliminaire et sans aucune addition, donnèrent r,o89 livres de mattes, qui contenaient 583 livres de cuivre, c'est-à-dire 5,876 pour ioo. . fbizte.De 9,900 liv. de ce même minerai fondues avec addition de 2 pour ion de pyrites de fer sans grillage préliminaire, on obtint 1,023
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lage préliminaire, c'est-iAire en fonte crue ; car le grillage, outre-ré:g:dépenses auxquelles il donne lieu, volatilise Une partie du soufre, qu'il
serait au contraire utile d'augmenter dans certains cas, dans la vue de réunir et de conceritrer le cuivre dans la matte, afin qu'il en reste' le moins possible dans les scories. On doit en dure aussi aussi que ceux qui contiennent des oXides de cuivre et très-peu de cuivre sulfureux ou de pyrites-de fer doivent être fondus sans être ldiré§,
et en y ajoutant une certaine quantité de' pyrites, qui y apportent le soufre qui leur manque,
pour former, par la fonte crue, une siiffisante quantité de mattes.
Les avantages de ce procédé seront d'autant plus notables, comparativement aux méthodes employées ordinairement ( celle des lavages, grillages et fonte qui succède ), que le prix du cuivre sera plus élevé et celui- du combustible moindre , en supposant toutefois qu'il ne fût pas trop difficile, c'est-à-dire trop coûteux, de se procurer des pyrites de fer ; car, dans le cas où l'on ne pourrait pas en trouver à un prix convenable, on serait obligé d'abandonner, comme intraitables, les minerais dont nous parlons. 55.