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TRAITEMENT DES MINERAIS
DE CUIVRE PAUVRES.
Ces premiers essais confirmèrent la conjecture qu'en fondant les minerais en question sans préparation mécanique , on pouvait en retirer une bien plus grande quantité de métal, parce qu'il se perdait une portion notable de l'oxide de cuivre tant au bocardage qu'au lavage qui succédait : en effet , le produit en cuivre était porte de 5,7 à 5 pour toc); cependant, il n'y au
ire. fonte. 5,5oo livres de ce minerai furent fondues sans aucune préparation et tel qu'il était sorti des souterrains ; on les concassa Seulement;
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il est impossible de prononcer d'une manière absolue sur les avantages de l'un ou de l'autre
on n'y ajouta aucune matière, et l'on obtint 365 livres de mattes, qui contenaient 145 livres * de cuivre : de sorte que le produit fut de 4,425 pour Io°. 2. fonte. L'autre moitié, savoir 5,5oo livres du même minérai, fut fondue de la même manière, mais avec addition de 20 pour) 100, ou 66o livres de pyrite de fer, et le mélange fut soumis au grillage : on obtint 363 livres de mattes, qui contenaient 137 livres un quart de cuivre le produit était donc de 4,16 pour ioo. On doit conclure de ces faits que les miné-
procédé. Ces mêmes essais ont fait connaître qu'en aug-
ne produisait qu'un effet nuisible, et que l'avan-
rait point d'avantage dans cette opération si l'excédant des frais de fonte n'était pas compensé on.' par l'augmentation du produit ; mais comme avoir égard au ne peut établir de calculs sans prix du combustible, qui varie dans chaque lieu,
mentant la proportion de soufre dans le méplus lange à. fondre , on obtenait un résultat recheravantageux ; mais il était nécessaire de
cher si ce but, que l'on s'efforçait d'atteindre en ajoutant de la pyrite, ne pourrait pas l'être plus économiquement , et même d'une manière plus certaine , en supprimant le grillage; enfin , dans la supposition que les minérais ocreux ne continssent pas mie quantité suffisante de soufre il fallait reconnaître quelle proportion de pyrite il convenait de mêler avec eux pour rassembler le cuivre sans augmenter inutilement la masse des mattes produite par la fonte crue. A cet effet, espèce on prit 6,600 livres de minérais de mêmeendroit mais provenant d'un que les premiers, différent dans la mine, et on les partagea eu deux parties égales.
rais contenant très-peu de soufre, le grillage
tage de l'addition de la pyrite était détruit par le grillage qu'avait subi le mélange avant la fonte
dans la seconde expérience ; car les premiers essais avaient fait connaître que l'addition de la pyrite augmentait notablement le produit en cuivre, même en pratiquant le grillage. Dans la première série de recherches , on a vu que le minérai. fondu 'seul , mais sans grillage, donnait plus de cuivre qu'après son mélange avec de la pyrite ; mais ce mélange était grillé. Il restait encore à examiner si l'on ne pouvait pas fondre avec avantage ces minerais en les
mêlant de manière que quelques uns d'entre
eux apportassent le soufre nécessaire pour former une quantité suffisante de mattes et y concentrer le cuivre qu'ils contiennent ; et, ensuite, si l'addition des matières pyriteuses augmente55 T. 1, 3e. /1.V.T. i8.