Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
542,
TRAfTEMENT DES MINÉRAIS
seulement o,4166; c'est-à-dire qu'on pouvait espérer d'en retirer à peine 5,7 pour too de métal. On a cherché, à l'aide d'expériences en grand, s'il ne serait pas possible de fondre avec avantage ce minerai ocreux sans le soumettre à aucune préparation mécanique : en effet, on pouvait espérer, d'un côté , de retirer par la fonte immédiate plus de cuivre qu'en préparant du schlich , puisqu'on évitait ainsi la perte notable qui a lieu au lavage; mais aussi il était évident que les frais de fonte seraient plus considérables , puisqu'au lieu d'avoir à traiter seulement 66o livres, il faudrait opérer sur 13,200 livres. n'était donc pas cerfa;.n oue l'excédant de pro-
duit en cuivre pût couvrir le surcroît dededéce penses ; toutefois, vu l'excessive pauvreté minerai, ces recherches seraient peut-être demeurées sans résultat utile , si la gangue, après
s'être effleurie, ne s'était pas trouvée aussi fusible qu'elle s'est montrée. Si le peu de richesse du minerai provenait de ce qu'il se trouve trop peu de cuivre pyriteux
dans de la pyrite de fer ou pyrite magnétique préla difficulté serait moindre que dans le cas des mile moyen du grillage sent, puisque, par oxider la plus grande partie nerais, on pourrait du fer, et concentrer ensuite dans une matte presque tout le cuivre contenu , à l'aide d'une fonte succédant au grillage ; mais ce n'est point utile ce dont il s'agit ici, puisqu'il pourrait être fondre dans le mélange à d'ajouter du soufre afin de rassembler le cuivre et d'en laisser moins
dans la masse des scories. Pour faire les recherches dont il nous reste à
DE CUIVRE PIUVRES.
543
présenter les résultats, il a été nécessaire, vu les différences de richesse des minerais ocreux, de les essaveret d'en faire des mélanges en proportions convenables , afin que, dans chaque expérience, le contenu en cuivre fût à-peu-près le même.
Pour les premières recherches, on prépara 19,800 livres de minerai , quantité qui fut partagée en trois portions , chacune de 6,600 livres,
et qui ont été fondues comparativement. Le but que l'on se proposa d'abord était de reconnaître si ces minerais contenaient la quantité de soufre nécessaire pour former suffisamment de maties ou bien si le produit en cuivre serait augmenté par l'addition de matières sulfureuses. 6,6ôo livres de minerais ocreux furent grillés et ensuite fondus sans autre addition que celle de scories pures de cuivre ; on en obtint 759 livres de mattes, qui contenaient, d'après- l'essai qu'on en fit, 191 livres de cuivre le minerai avait donc rendu en cuivre 2,9 pr. 100. 2e.fbute. 6,60o livres du même minerai furent mêlés avec 1320 livres de pyrite de fer, et le tout fut grillé sur une aire ordinaire de grillage ; on en retira ensuite par la fonte 9.74 livres de maties, qui contenaient 210 livres de cuivre de sorte que le métal qui se trouvait concentré dans la matte formait 3,-18 pour 100 du minerai. 3e.fimte. 6,600 livres du même minerai furent mêlés avec 2,640 livres de pyrite de fer et ensuite grillés. La fonte eut lieu , comme précédemment , sans autre addition que celle des scories de cuivre pures; on obtint 627 livres de
maties, qui contenaient 2oo livres de cuivre
métallique ; ce qui fait 3.,o3 pour too.