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5.fit
RÉACTIONS ENTRE LES SULFURES, etc.
peuvent entraîner en combinaison avec eux des sulfures de cuivre et d'argent, et que ces composés doivent contenir en outre divers oxides métalliques autres que celui de plomb, et du sul-
fite de ce dernier métal, d'après l'observation. faite précédemment , que les abstrichs, par leur grillage, ne laissent dégager qu'une odeur sulfureuse très-faible
90. Que l'argent se montre susceptible d'oxidation dans plusieurs traitemens métallurgiques, lors même qu'il ne se trouve pas en contact avec des sulfures, et de subsister à l'état d'oxide, quoi-
que cet oxide soit réductible par une simple calcination quand il est libre et non vitrifié Io'. Enfin, que foxide de plomb devient so,
lubie dans l'eau lorsqu'on l'a combiné avec la
chaux.
NOTA. J'ai fait, il y a déjà longtemps , sur le sujet qui est traité dans ce mémoire, dans le but d'éclaircir plusieurs points de la théorie des essais par la voie sèche, beaucoup d'essais, qui m'ont conduit au même résultat que M. Fournet. Je ferai connaître mes expériences dans la prochaine livraison. P. B.
RECHERCHES Sur le traitement des minérais de cuivre pauvres. (
Archives m(Jtallurgiques de M. Karsten, t. 6, p. 34o. ) EXTRAIT.
ON a trouvé dans la mine dite Félix , près Kupferberg, dans la Basse-Silésie, un filon qui n'était pas stérile, mais (but le minerai, au sor-
tir des fosses , se recouvrait d'une poussière ocreuse, qui le faisait regarder comme n'étant pas susceptible d'être passé au fourneau. On lui a donné le nom de minerai de bocard ocreux pour le distinguer des -minerais pyriteux ( sulfure et malaquite ) qui .se trouvent dans le voisinage, serait utile de faire à la main un triage exact et soigné de ces divers minerais, parce que ceux qui sont sulfureux sont les plus propres à subir les préparations mécaniques , comine bucardage, lavage, etc., et peuvent être, avec plus (t'avantage, réduits en schlich, tandis que les minerais ocreux perdent considérablement par le lava..e,e en raison de ce qu'ils se réduisent en penssière très fine et très -légère, qui est entraînée par l'eau, de manière que les particules d'oxide ou de carbonate de cuivre ne. se retrouvent plus dans les bourbes. On a reconnu plusieurs fois , par des recherches faites à ce sujet, que 13,2oo liv, de minerai ocreux donnaient seulement 66o liv. de schlich, et que 100 de ce dernier contenaient 8 de cuivre : de sorte que ion du minérai primitif rendaient, par la fonte de ce mêmeschlicii,