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FABRICATION DE LA FONTE
substituer au sable des scories pilées; cette substitution donne, assure-t-on, une assez grande économie de fer et de combustible. Quant à l'économie en fer, elle est évidente; les scories que l'on emploie , étant déjà saturées d'oxide de fer, elles
ne peuvent plus en dissoudre. D'un autre côté, on peut mettre en question si ce procédé peut toujours être employé avec avantage, attendu que les verres terreux que fournit la sole, accélerent peut-être l'affinage en absorbant de l'ox ide de fer et en dissolvant en partie avec cet oxide les matières impures qui donnent au fer des qua-
lités nuisibles. Cependant, M. Chaper a vu en 1826, l'usage des scories pour la confection des soles des fourneaux à puddler introduit
ET DU FER EN ANGLETERRE.
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bustible a fait chercher des moyens de l'économiser. Nous avons vu des fourneaux construits dans Des four-ce but, dans lesquels on chauffait le fine-metal en newx même temps que l'on puddlait. D'après des ren- l'on chauffe
seignemens que quelques maîtres de forges ont
eu la bonté de nous communiquer, il paraît
qu'on économise par ce moyen une petite quantité de combustible (4o à 45 kilogr:' Sur 55o), et qu'on peut affiner une plus grande quantité de fonte dans le même temps; on fait cinq opérations au lieu de quatre. Ces fourneaux sont de deux espèces. Dans les uns, on élève de quelques pouces l'extrémité du fourneau la plus éloignée de la chauf-
dans un grand nombre d'usines; les Ouvriers lui ont dit qu'entre autres avantages elles ont celui de donner un fer moins pailleux , les grains du sable auquel on les substitue étant sujets à s'in-
et on y pratique une espèce de large autel, SUE lequel on place le fine - metal, au moyen d'une porte située en face ; il s'échauffe par le
produisent des solutions de continuité.
née ,
troduire et à rester dans le fer, dans lequel ils Lorsqu'on recouvre la sole d'une couche de scories, on se sert de préférence de celles de chaufferies, comme les plus pures : on les pile de manière qu'elles soient réduites en gros sable; on les tasse un peu sur la sole en les frap-
pant avec une pelle. Il existe quelques usines où l'on affine sur la sole en fonte sans faire une couche de scories; on en jette seulement quelques pelletées an mo, ment de charger. Cette méthode a l'inconvénient d'altérer très-ciacilement la sole. Depuis quelques années, on a établi en France des forges à l'anglaise 'à des distances assez éloignées des mines de houille ; et le prix de ce coin-
fe ,
courant d'air chaud qui se rend dans la che-
minée. Quand l'opération du puddlage est termi-
on amène le fine-metal déjà rouge sur la partie inférieure de la sole. On est obligé de faire uneseconde voûte au-dessus de l'autel. Ces fourneaux sont généralement peu employés. Dans le plus grand nombre des cas, on allonge
seulementle fourneau de 18 pouces à 2 pieds, et on pratique une porte à l'extrémité opposée à la chauffe, pour -introduire le fine-metal sur la sole. Cet allongement .ne paraît avoir d'autre inconvénient que .de :refroidir un peu l'extrémité du fourneau et d'empêcher les scories de couler. Pour y remédier;:on entretient constamment du feu près de l'ouverture placée dans le massif du fourneau. Nous connaissons un fourneau de cette nature, ayant une sole de 9 pieds de long, sur laquelle
le fine-me-
tal.