Annales des Mines (1827, série 2, volume 2) [Image 96]

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Des four: ueaux à réchauflim.

ET DU FER EN A NCLETEBB E.

FABRICATION DE LA FONTE

on affine à-la-fois 600 livres de fonte; il paraît donner des résultats avantageux. § 46. Des fourneaux à réchauffer.(REHEATING FURNACFS BALLING FURNACFS, OU MILL-FURNACES. )

Les fourneaux à réverbère employés pour réchauffer le fer brut produit par les fourneaux à puddler sont analogues à ceux-ci ; leurs dimensions sont seulement différentes. Leur largeur est plus grande sur-tout sur le devant, où on leur donne une courbure. La sole des fourneaux à réchauffer est généralement formée d'une voûte plate, en briques, recouverte d'une couche d'un

pouce à r pouce de sable. Nous en avons cependant yu quelques-uns dont la sole était en fonte. Nous avons représenté une de ces soles,fig. 20, Pl. III. Souvent on donne à la sole de ces four-

neaux une légère pente vers le trou du floss

afin de faciliter l'écoulement des scories, qui sont encore assez nombreuses, sur-tout quand on chauffe les pièces obtenues par le forgeage des balles ou loupes. Une partie du sable de la sole se combinant avec l'oxide de fer et passant en scories, on ajoute, toutes les deux ou trois opérations, du sable dans les parties où la sole ne présente pas assez d'épaisseur. S 47. ( Machines d'une !bige à l'anglaise. )

En Angleterre, on se sert,. pour le forgeage et l'étirage du fer, de marteaux erOonte d'un grand poids, de cylindres de différentes dimensions, destinés à cingler les loupes et à étirer le. fer eri barres, et- de cisailles. Ces différens mécanismes sont mus soit par une machine à vapeur pomme

dans le Staffordshire et dans presque tous les

'autres comtés de- l'Angleterre , soit par des roues

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hydrauliques quand les localités le permettent, comme dans plusieurs usines du sud du pays de Galles.

Nous allons donner quelques détails sur ces différens mécanismes, sans nous occuper du moteur qui les met en jeu. Ordinairement l'arbre du moteur porte à droite Disposition et à gauche, comme le représente le plan général, generale du fig.8, KW, une grande roue dentée,quicommuni- mecanisme. que le mouvement aux di fférens mécanismes par des roues dentées plus petites. Nous supposerons, comme c'est le cas assez habituel, qu'il existe six de ces roues dentées, quatre mettant en mouvement des systèmes différens de cylindres, et les deux autres faisant marcher les cisailles et le marteau. Les cylindres employés dans une usine ne sont jamais placés tous sur le même arbre, parce

qu'ils ne doivent pas marcher tous à-la-fois, et qu'ils doivent avoir des vitesses différentes , suivant leur diamètre. On a soin, pour économiser le temps et. faciliter le travail, de réunir, d'un côté de /a machine motrice, le marteau, les cisailles et les cylindres dégrossisseurs , tandis que de l'autre on place les différens systèmes de cylindres destinés à étirer le fer en barres. Par la même raison, les fourneaux à puddler doivent être groupés du côté du marteau, tandis que ceux à réchauffer seront disposés dans l'antre partie de l'usine. 48. Les marteaux, fig. r et 6, PLIV,sont entièrement en fonte; ils ont à-peu près ; o pieds de long et se composent ordinairement de deux parties, le manche et la tête ou panne. Cette dernière entre à frottement dans le manche, elle y est retenue par des coins en fer et en bois. La panne se compose de plusieurs plans en retraite les uns sur les au-

Des

marteaux.