Annales des Mines (1827, série 2, volume 2) [Image 97]

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FABRICATION DE LA FONTE

tres, comme on le voit dans lafig. 3. Ces différens plans son t destinés à donner des formes différentes à la loupe.

Le manche du marteau porte deux oreilles en partie cylindriques, qui lui servent de tourillons : elles tournent sur des crapaudines en

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cuivre encastrées dans des pièces en fonte. Deux trépieds en fonte, reliés à leur partie inférieure par des pièceshorizontales en fonte, le tout coulé souvent d'une seule pièce, forment le support du marteau. De; cames. Un anneau de fonte appelé came-ring-bag , et qui porte des cames mobiles, faitimo u voir le marteau, qui est à soulèvement. Dans une usine que nous avons pu visiter avec détail, le diamètre de cet anneau était de 3 pieds, et son épaisseur de 18 pouces ; le poids de cette pièce était de 4,000 kilogrammes. Le poids du manche du marteau était de 3,5oo kilogrammes, et celui de la tête ou panne de /ton kilogrammes. 5 49. L'enclume est également composée de De l'enclume. deux parties : l'une, appelée panne de l'enclume, est la contre-partie de la panne du marteau; elle pèse également 400 kilogrammes. La seConde, désignée par le nom de souche de l'enclume, pèse 4,000 kilogrammes. Sa forme est celle d'un parallélipipède dont les arêtes sont arrondies. Comme le poids de toutes ces pièces est très-grand et que les chocs sont considérables, on ne saurait prendre trop de précautions dans l'établissement du Marteau et de son enclume. Ordinairement on établit une forte maçonnerie,figi. Pl. IV, sur laquelle on place un grillage en bois, double ou même quadruple , formé de poutres

ET DU FER EN ANGLETERRE.

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placées les unes à côté ides autres. Ces poutres font ressort et détruisent une partie de l'effort que pro-

duit le choc. Elles fatiguent beaucoup; nous en avons vu retirer après six mois de service qui étaient réduites en fibres isolées. Pour parer à cet inconvénient, onia placé, en réparant le grillage, une plaque de fonte de 6 pieds en carré entre la souche de l'enclume et le grillage. § 5o. Les cisailles sont composées de deux Des cisailles.

branches, l'une fixe et l'autre mobile, chacune formée de deux pièces.

La branche fixe est une plaque de fonte qui fait corps avec un plateau horizontal, fixé à une pièce de bois ou de fonte faisant partie du sol. Un ciseau acéré, fig. 9, Pl. IV, est fixé à sa partie supérieure par des vis et des écrous. La branche mobile est également en fonte ; elle

porte un axe autour duquel elle tourne et qui entre dans la partie fixe; elle est aussi urinée d'un

ciseau acéré, arrêté par des vis et des écrous. Un excentrique ou une ellipse, mn immédiatement par une roue dentée, soulève la branche

mobile et la force à couper les barres de fer qu'on lui présente. La pression que ces cisailles éprou-

vent est telle, qu'elles coupent sans secousse des barres de fer de 6 ou 8 lignes d'épaisseur. § 5r. Des cylindres, Il y a trente-cinq à quai rante ans, on n'employait en Angleterre que des

marteaux et des martinets pour forger et éti-

rer le fer. Vers cette époque, Ehaselde-en , mécanicien dans le Shropshire, imagina de substituer

la pression des cylindres à la percussion des marteaux. Depuis ce temps, ceux-ci, completement abandonnés dans beaucoup d'usines , ne sont plus employés , dans celles oit il en existe

Des

cylindres,