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FABR1CATiON DE LA FONTE
la projection verticale,fig. 2, Pl. V, en montre la forme. Leur hauteur est de 5 pieds; leur épaisseur est d'un pied dans le sens perpendiculaire à l'axe des cylindres, et de 10 dans l'autre. Ces fermes sont reliées dans leur partie supérieure par-deux tringles en fer, sur lesquelles les ouvriers appuient leurs tenailles pour passer la loupe ou la barre de fer d'un côté des cylindres à l'autre. Les coussinets se composent chacun de deux pièces : l'une en cuivre jaune, qui présente une échancrure cylindrique, est enchâssée dans l'autre, qui est de fonte. Le coussinet inférieur entre dans une échancrure faite en escalier, fig. 2, Pl. V,
et il porte en outre une oreille saillante , pour qu'il ne puisse pas remonter. Sur le cylindre supérieur, s'appuie une pièce plate, qui forme le
coussinet supérieur; c'est sur cette pièce que pressent les vis de pression, destinées à limiter à vo-
lonté l'écartement des cylindres. Ces vis sont à filets carrés ; elles ont 4 pouces de diamètre, y compris le pas de la vis; les filets ont six lignes d'épaisseur. Des cylin-
§ 53. Lorsque les cylindres ébaucheurs
drec prépa- présentent que des cannelures elliptiques, la rate"". loupe, en en sortant, est portée sous des cylindres appelés préparateurs, dont les cannelures sont rectangulaires, de manière à donner à la barre une forme aplatie. Ces cylindres ont encore de grandes dimensions , à-peu-près semblables à celles des premiers. Dans les usines où la loupe est d'abord forgée sous le marteau , on a la coutume de réunir sur un seul corps les cannelures des cy-
lindres ébaucheurs et préparateurs. La barre de fer qui sort de dessous ces cylindres est portée
ET DU FER EN ANGLET2IIRE.
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sous la cisaille, pour y être coupée en petites barres, qui sont ensuite réunies en trousses, pour être soudées plusieurs ensemble. ..§54. Lorsque la trousse est assez chaude, onla
porte sous les cylindres étireurs (rollers). Leur disposition diffère suivant qu'ils sont des- tinés à étirer du fer de grand ou de petit échantillon.
Les premiers, fig. 4, Pl. V, présentent des
cannelures elliptiques et des cannelures rectangulaires ; ilsont environ r pied de diamètre et 3 pieds de table. La longueur, y compris l'épaisseur-des fermes, est de 4 pieds Les premières cannehures sont hérissées d'aspérités , comme dans les cylindres ébaucheurs. On ne termine pas la barre de fer sous ces cylindres ; on la porte à une autre paire, dont les cannelures ont les dimensions que l'on désire donner à la barre. Les cannelures sont
rondes, triangulaires ou rectangulaires, suivant qu'on veut obtenir du fer rond, carré ou méplat. Les cannelures triangulaires, dont on se sert pour le fer carré, ont pour profil un triangle isocèle légèrement obtus, de manière que le vide laissé par les deux cannelures soit mie losange peu différente d'un carré , et dont la petite diagonale soit verticale. Lorsque la barre à étirer doit passer consé-
cutivement dans plusieurs cannelures de cette espèce, on fait en sorte que la grande diagonale, ou la diagonale horizontale , du vide de chaque cannelure soit égale à la diagonale verticale du vide de la précédente ; ce qui oblige à faire faire un quart de révolution à la barre quand on passe d'une cannelure à une autre , et procure l'avantage de corroyer successivement le fer dans des sens diamétralement opposés. Les cannelures rectangulaires, dont on se sert aussi pour le fer
Des cylindres étircurs.