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FARRIGATiON DE LA FONTE
taxe , lequel est taillé suivant une figure qui présente quatre angles rentraits et quatre angles ,fig. 5; Pl. V, afin que le manchon l'entraîne en tournant. Lesarbres qui transmettent le mouvement ont sOuvent une grande longueur. Ils sont supportés Par ..des. coussinets placés dei distance en dis. 'tance. Le coussinet proprement dit est en cuivre jaune emboîté dans une pièce de fonte. Le tout est fixé sur une pièce de charpente ou de fonte avec des boulons et des écrous, ainsi que le représentent lesfig. e , 4 et 5, PI. V. Les cylindres sont toujours montés dans des châssis en fonte;* appelés fermes ou cages qui arient de dimensions suivant les diamètres des cylindres. Nous les décrirons plus bas. § 52. Les cylindres dégrossisseurs on ébauDes cylin-
dies dégros- cheurs (roughing rolls) sont destinés , soit à ci iisisseurs ou °ler irmnédiatement la loupe ou balle, quand on ébaucheurs. la retire des fourneaux à puddler, comme dans ,
les usines du pays de Galles, soit seulement à étirer la pièce, lorsqu'on a commencé à forger au marteau, comme c'est d'usage clans la plupart,cles usines du Staffordshire et clans les forges à FanHaise récemment établies en France. Les cylindres dégrossisseurs.dont nous avons pu mesurer les dimensions avaient; généralement 7 pieds de longueur ,,y compris les tourillons, ou
5 pieds de table, et 18 pouces de diamètre, et
pesaient ensemble 4,000: à 4,5oo kilogrammes. Ils portent des cannelures en général elliptiques au nombre de cinq à sept , dont la grandeur diMinue progressivement. Le petit axe de chaque ellipse, qui est toujours placé dans le sens vertiCal, est égal au grand axe ou à l'axe horizontal
ET nu FER EN' ANGLETERRE.
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de la cannelure suivante , de sorte qu'en 'changeant de cannelure on est obligé de faire faire un.
quart de révolution à la barre, ce qui fait que le fer s'allonge dans tous les sens; quelquefois, comme dans la fig. r, PI. V, les cylindres ébaucheurs servent en même temps de cylindres préparateurs, et alors ils portent des cannelures de deux sortes : les unes, elliptiques, sont destinées
à donner à la balle une forme ovoïde plus ou moins allongée; les autres sont rectangulaires. Plusieurs des cannelures sont hérissées de petites aspérités analogues aux dents d'une lime , destinées à mordre sur la loupe pour l'empêcher de glisser. Les premières cannelures rectangulaires présentent aussi cette disposition, qui est générale à toutes les premières cannelures des différens systèmes de cylindres. A la hauteur du fond des cannelures du cylin-
dre inférieur existe une plaque de fonte, fig- 8, Pl. V, qui présen te des découpures en rapport avec les cannelures des cylindres, Cette pièce, appelée
tablier, est soutenue par des tiges de fer. Elle
sert à appuyer la loupe et les barres de fer qu'on veut soumettre à l'action des cylindres, et à retenir les fragmens de fer mal souciés qui tombent pendant l'étirage. L'un des cylindres, ordinairement l'inférieur, reçoit directement le mouvement du moteur par l'intermédiaire d'un arbre tournant ; il le communique au cylindre supérieur par des pignons, ainsi qu'on le voitfig. r et 4, Pl. V. Ce cylindre inférieur tourne donc en sens contraire du supérieur. Les châssis ou fermes de fonte (housing fratries), dans lesquels nous avons dit que les cylindres étaient maintenus, offrent une grande résistance; 13.