Annales des Mines (1827, série 2, volume 2) [Image 197]

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S'UR DES SULFURES MÉTALLIQUES.

que la galène, qui est si facilement décomposée par la litharge pure, ne peut pas séparer la plus petite quantité de plomb d'un oxisulfure, lorsque celui-ci contient une certaine proportion de sulfure , et qu'elle s'introduit elle - même dans la combinaison sans éprouver d'altération..

sulfureux; les scories étaient compactes, vitreuses, opaques ou translucides, éclatantes et d'un rouge plus ou moins vif; le cuivre qu'elles contenaient s'y trouvait par conséquent au minimum d'oxidation. Le premier mélange a' donné un culot métallique, pesant log,4, de même aspect que le sulfite de cuivre, mais qui cependant contenait évidernment du plomb. Pour le second .et le troisième mélange, la matière métallique enveloppait la scorie, et l'on n'a pas pu la peser ; elle était grise et demi-ductile , et devait se composer de sulfure de cuivre et de plomb. Le quatrième a.donné 28 de plomb ductile, auquel adhérait une petite quantité de matte sulfureuse grise. La scorie était recouverte d'une croûte de cette matte, et en contenait même quelques globules dans son intérieur. Enfin, il est résulté du cinquième mélange un culot de plomb ductile du poids de 38%5; cette quantité est précisément celle qui devait se séparer de la litharge par la transformation du sulfure de cuivre en acide sulfilreux et en protoxide

Beaucoup d'oxides en se combinant. avec la litharge diminuent considérablement aussi l'action décomposante qu'elle exerce sur les su! fu res. Lorsqu'on chauffe de la I itharge sur un sulfure .métal I igue, son action décomposante est limitée par l'af-

finité chimique de la portion du sulfure qui reste en combinaison avec elle et par l'affinité de l'oxide qui résulte de la portion du sulfure qui a été décomposée.

Cuivre.

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ACTION DE LA LITHARGE

J'ai recherché pour chaque .sulfure quelle est la proportion de litharge strictement nécessaire pour en opérer la décomposition complète : cette recherche était importante relativement aux essais par la voie sèche, que j'avais principalement en vue ; car on sait que les sulfures retiennent les métaux fins avec une très-grande force, et que par conséquent pour doser ces métaux avec exactitude il est indispensable de faire en sorte ne reste pas la moindre trace de matières sulfurées dans les scories. Toutes Jes expériences ont été faites dans un fourneau dont la température s'élevait à 5o on 6o° pyr. On a essayé les .mélanges suivans de sulfure de cuivre et de litharge 4 3

Sulfure de cuivre. log

Litharge.. .

. .

.

20

log

log

3o -- 5o

5

jo -100 - 250; 10g

ils se sont tous très-facilement fondus : il y a eu. bouillonnement et dégagement abondant d'acide;

de cuivre. Il suit de ces expériences, 10. que le sulfure de 'cuivre ne se combine pas avec la litharge , ce qui est une exception à la règle générale; 2°. que

ces deux substances peuvent se décomposer réciproquement, mais que pour opérer la décomposition complète du sulfure il faut employer au moins vingt-cinq fois son poids de litharge , environ 9 atomes; 30 que lorsque la litharge est combinée avec une certaine quantité de protoxide de cuivre, elle n'exerce plus aucune ac25.