Annales des Mines (1827, série 2, volume 2) [Image 198]

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AcTiorr DE LA. LITHAHGE

SUR 'DES SULFURES MÉ'EALLIQUES.

fion sur le sulfure de ce métal, bien que- chaque oxide isolément ait la propriété de le décomposer. Mercure.

Les mélanges ,qui suivent , de cinabre et de litharge, ont été chauffés en ayant soin de graduer la chaleur avec ménagement : il s'en est promptement dégagé 'une grande quantité de mercure métallique et de l'acide sulfureux; mais à la chaleur blanche naissante le dégagement d'acide sulfureux est devenu, beaucoup plus con-

sidérable, les scories se sont pleinement liquéfiées, et dans chaque expérience il s'est formé un culot de plomb très-pur. 3

Cinabre..

1 I g,7

I at.

tig,7I at. 66,9 6

4

I al. I1g,7 I iit. 89 ,4 8at. 178,8 t6at. I 1,,7

Litharge. 44 ,6 4 at. Le premier mélangea donné ioT de plomb et une

scorie compacte, vitreuse, Opaque, d'un gris noir

non métallique, à raclure gris blond : or, de cinabre, contenant 1,,6 de soufre, auraient pu produire 2o, de plomb par la transformation du

soufre en acide sulfureux au }noyen de foxigène de la litharge , la moitié du sulfure a donc dû rester en combinaison dans la scorie, qui (levait par conséquent contenir environ lat. de sulT fure de mercure et 6"t. de litharge. La même expérience a été répétée en se servant d'une petite cornue de verre, au lieu de creu

set, et en graduant la chaleur jusqu'au rouge j'ai obtenu une. matière compacte, d'un gris foik cé , ressemblant assez à une scorie de forge, et dans laquelle on n'apercevait que quelques gre-

nailles de plomb très-petites, et j'ai remarqué qu'il ne s'est pas sublitné la moindre trace de ci, nabre , qu'il s'est volatilisé une assez grande .quantité de mercure métallique, et qu'au. con-

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traire il ne s'est manifesté qu'une très-faible odeur d'acide sulfureux. Ce résultat porterait à croire que dans la réaction du cinabre .et de la litharge il se forme d'abord un sulfure de mercure plus sulfuré, qui se combine avec l'oxide de plomb, et qu'a une température plus élevée, voisine de la chaleur blanche, ces deux substances se décomposent réciproquement, du moins en. partie , pour produire du plomb, de l'acide sulfureux et une scorie composée de litharge et de cinabre. Lorsqu'après avoir mis cette scorie en pleine fusion on la maintient en cet état dans le creuset, elle continue à exhaler de l'acide sulfureux.

il pouvait se faire que cela provint de ce que l'oxide et le sulfure continuaient à réagir l'un sur l'autre, ou de ce que les matières en contact avec l'air éprouvaient un grillage continuel. Pour sarecueilli une certaine voir ce qu'il en était,

quantité de scories , dont le plomb métallique avait été séparé avec le plus grand "soin; je l'ai fondue de nouveau et je l'ai tenue en fusion pendant un certain temps :il ne s'en est pas séparé la plus petite trace de plomb métallique, d'où l'on doit conclure que l'acide sulfureux qui se dégage

provient uniquement du grillage qu'éprouve l'oxisulfure par le contact de l'air. Le second mélange de cinabre et de litharge

donné i 11 de plomb et une scorie vitreuse opaque, d'un brun noir. Le troisième a produit 8g de plomb et une scorie vitreuse, transparente, d'un beau rouge hyacinthe ; sa poussière était d'un jaune blond sale.

Enfin, le résultat du quatrième mélange a été