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|(34) | |été exporté 114,000 tonnes de sel de la première catégorie et 32,500 de la seconde. Les expéditions ont été dirigées principalement sur la Belgique et sur Saint-Pierre (pour la pêche). L'exploitation a augmenté de 2,000 tonnes en 1895. |Quant à l'importation, elle n'a atteint que 17,500 tonnes, au lieu de 25,000 l'année précédente. | - Il ressort de ces données que le sel fourni à la consommation dans l'année a été, abstraction faite du stock, de 742,000 tonnes, en y faisant entrer les 200,000 tonnes de sel brut contenu dans les eaux employée à la fabrication du carbonate de soude, soit une diminution de 30,000 tonnes par rapport à l'année précédente. | |RESUME DE LA PRODUCTION MINIERE EN 1895. | |Le tableau ci-après récapitule la production minérale de la France et de l'Algérie, à l'exclusion des carrières sont on parlera plus loin. Il distingue les substances exploitées, suivant qu'elles sont concédées ou non, et donne, en regard des quantités, la valeur de produits sur les lieux d'extraction : | |[tableau] | |(35) | |C'est données statistiques, comparées à celles de l'année antérieure, présentent pour la France une augmentation de 483,000 tonnes et une diminution de 1,577,000 francs. |Un pareil résultat, contradictoire au premier abord, appelle quelques explications. Si l'on entre dans le détail des substances, on voit que les combustibles extraits en 1895 dépassent le poids et la valeur constatés en 1894 de 603,000 tonnes et de 789,000 francs. Il en est de même pour les substances bitumineuses, dont l'extraction de 1895 a excédé la précédente de 36,000 tonnes et de 85,000 francs. | Les minerais métallifères, en y comprenant le minerai de fer, ont décru au contraire de 140,000 tonnes et de 849,000 francs et le sel (gemme et marin) de 20,000 tonnes et 1,907,000 francs. On ne constate pas, par rapport à l'année antérieure, de différences notables en ce qui concerne les autres substances. |Pour l'Algérie, on relève une diminution de 35,000 tonnes et de 346,000 francs par rapport à 1894. | |PERSONNEL OUVRIER DES MINES. | |Le nombre des ouvriers employés à l'exploitation des mines en France a été de 148,600, soit 1,600 environ de plus qu'en 1894. Ces ouvrier se répartissent de la manière suivante : | |[tableau] | |On est précédemment entré dans des détails, à cet égard, pour les houillères, dont le personnel a augmenté de 2,700 ouvriers. Celui des autres mines a diminué d'un millier. Finalement, pour l'ensemble des mines de toute nature, le nombre des jeunes gens a diminué de 58, celui des enfants de 232 ; par contre, le nombre des hommes a augmenté de 792 et celui des femmes de 1,243. |Sur 1,000 personnes occupées aux travaux des mines de toute nature, on compte une moyenne de 848 hommes, 56 jeunes gens (de 16 à 18 ans), 35 femmes et 60 enfants de 13 à 16 ans. |Certaines mines n'emploient que quelques ouvriers ; d'autres, au contraire, au nombre de 32, en occupent plus d'un millier. |Parmi ces dernières, il convient de citer notamment les houillères appartenant à la Compagnie d'Anzin, dont le personnel ouvrier est de 11,300 ; celles de Lens, qui emploient près de 10,000 ouvriers ; la concession de Blanzy, qui occupe 7,200 ou- | |ECOLE DES MINES de Paris |Bibliothèque