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SUR LES CUEMINS
cassées en morceaux de la grosseur d'un oeuf ou avec de la terre bien tassée. Lorsque l'on établit les rails sur terrain solide,
on creuse des deux côtés de la route de petits fossés d'environ75 cent im. de lare,eur et l'on pose b dans ces fossés les (lés en ali,nementede manière
que leur surface supérieure soit à peu .près au même niveau que le sol. On assujettit ensuite les
coussinets aux dés et les rails aux coussinets comme cela a été décrit précédemment.
Les chemins en fer sont ou à deux voies, et passer d'une alors une voie sert pour les chariots qui vont simple voie dans un sens , et l'autre pour ceux qui mareur une dou'Manière de
bic voie et réciproque-
ment,
chent dans l' autre direction ; ou à une seule voie, et, dans ce second cas, il faut avoir des endroits
déterminés pour la rencontre (siding places) où l'on établit une double voie. Nous avons à expliquer comment l'on peut passer d'une voie sur une antre.
Soient AA',/ig.i9, la voie simple, BB' et CC' les 'deux voies ; KK' est une pièce tournant autour du
centre K', appelée en anglais switch, LL' une pièce analogue. Les rebords des roues étant en dedans, si l'on veut faire passer le chariot de AA'
sur Be, ou place les petites pièces mobiles
comme l'indique la figure, et alors l'effet désiré a nécessairement lieu. On procéderait d'une manière analogue pour passer sur CC' : ce serait la pièce mobile LL' que l'on rapprocherait du rail au lieu de KK.', et Kli; qu'on éloignerait. Au point où se rencontrent les quatre rails , on place des pièces en foute, fig. 20 deux rails viennentaboutir en betc, et deux autres en b.' etc'.
On voit qu'au moyen de dispositions de ce
genre on peut passer de la ligne principale d'un
A oa;mkREs.
chemin à simple voie sur les lignes auxiliaires et réciproquement, ou d'une ligne à l'autre d'un chemin à double voie. C'est un inconvénient assez grave que d'avoir à placer dans une position convenable les petites pièces tournantes, toutes les fois qu'un convoi change de ligne. La.fig. 21 indique une disposition des rails au moyen de laquelle les chariots
S e croisent sur une route à simple voie sans qu'on ait à se servir de pièces mobiles. Auxpoints
où deux' rails se rencontrent, cid% ce', ils sont séparés comme le montre lafig. 22 ; aux points (le jonction de quatre rails , on place les pièces en foute dont nous avons déjà parlé. Des chariots..
Les chariots employés sur lés chemins de fer. n'offrent rien de, particulier, si ce n'est que lorsqu'ils doivent rouler sur des ornières saillantes, les jantes des roues présentent en dedans ou en
dehors; mais presque toujours en dedans, un rebord del, fig. 25, qui les empêche de sortirde l'ornière. Ce rebord est ordinairement un peu évasé, et e la jante de roue, est elle-même légère-
ment conique. Ils portent aussi assez généralement un frein qui sert à modérer leur vitesse aux descentes. La.fig. 23 représentant un chariot de la,
forme de ceux dont on se sert le plus ordinairement pour le transport. de la houille, a b c est .le frein. Leur forme dépend de l'espèce de marchandise qu'ils sont destinés à transporter. On règle leurs dimensions de manière à diviser la charge convenablement sur plusieurs..cha-