Annales des Mines (1829, série 2, volume 6) [Image 101]

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A onNihRES.

riots plutôt que de l'accumuler sur un seul,afin

M. Wood , le frottement avec des roues trem-

de ne pas trop fatiguer les rails. Poids que renferment les chariots.

La plupart des chariots dits en anglais cpaggons ,

employés pour le transport de la houille, contien-

nent i chaldron , mesure de Newcastle, ou 53

sur les chantiers de MM. Seguin, à Lyon, dans les-

ment environ 2+ tonnes ( 2557 1(il. ). Les chariots

de bois. ( Voy. fig.

près de Newcastle portent+ chaldron , ou 26 ). quint. (1345

La caisse de ces chariots se compose de planches ou de plaques de tôle clouées sur un cadre de

bois. Elle s'ouvre par derrière ou en dessous.

Dans le premier cas, la paroi postérieure du cha-

riot est ordinairement retenue par de simples

Roues.

pées est au frottement avec des roues non trempées comme 59 : 63. Le retrait qu'éprouve la fonte en se refroidissant fait souvent briser les roues. Nous en avons vu

quintaux ( 2689 kil.) ( Killingsworth près Newcastle, Liverpool, Glasgow ). Le modèle des chariots .du chemin de Saint-Étienne à Lyon n'est pas encore entièrement arrêté; ceux du chemin en fonte de Saint-Étienne à Andrezieux renfer-

de la route en fonte établis par M. Thomson

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i

SUR LES CHEMINS

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clavettes; dans le second cas , le fond du chariot est formé de deux planches, qui sont susceptibles de se mouvoir horizontalement en sens contraire, suivant sa longueur : chacune de ces planches porte au dessous une crémaillère, et on les sépare l'une de l'autre au moyen de petits pignons, qui engrènent dans les crémaillères et que l'on fait tourner à l'aide de grandes roues que l'on pose sur l'axe , au point de déchargement. Les roues des chariots sont généralement en

fonte et coulées en coquille (case-hardened):

comme elles doivent joindre à la dureté une certaine ténacité, la partie trempée n'a jamais qu'une petite épaisseur. Les roues non trempées paraissent s'user avec une grande rapidité. D'après des expériences de

quelles, pour éviter cet inconvénient, on avait partagé l'anneau circulaire qui reçoit l'essieu en trois parties , en laissant à chaque division des vides, que l'on remplissait ensuite avec des coins

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Il y aurait de l'avantage, lorsque la main-d'oeuvre n'est pas très chère, à employer des roues en

huis avec un contour en fer malléable. M. de

Gerstner en a le premier fait l'essai avec succès ; niais l'on ne s'en est pas encore servi en Angleterre pour les chariots. Nous verrons plus loin qu'on les a substituées aux roues en fonte pour les machines locomotives.

Le diamètre des roues est généralement de

Essieux-.

onze à treize fois celui des essieux. Il varie entre 2 pieds 9 ponces (0w83 ) et 3 pieds ( orn,9i ).

On conçoit que l'avantage que procure l'emploi des roues est d'autant plus grand, que le diamètre de celles-ci est plus considérable relativement au diamètre des essieux. On préfère généralement les essieux mobiles aux roues Mobiles. Il est ainsi plus facile de conserver aux chariots une voie constante. Les essieux sont en fer malléable. On les essaie en laissant tomber sur quelques uns d'entre eux, pris au hasard, un poids constant

d'une certaine hauteur, ou en leur faisant supporter une certaine charge. Les essieux qui serviront aux chariots de la route d'Andrezieux à Itoane auront 67,5 millimètres de diamètre

Essai d es essieux.