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A 0RN11:11ES.
SUR LES CHEMINS
cet ingénieur, un bon cheval fera sur une bonne
Influence de la vitesse sur le travail du cheval.
route ordinaire 2o milles par jour en traînant 32 quintaux, y compris le poids de la voiture ce qui correspond à un effet journalier de 64o quintaux ou 52 tonnes transportés à t mille. » A la vitesse de 6 milles par heure, ajoute le
même auteur, aux environs de Londres, un cheval plus léger que le précédent, et à peu
P' ès du même prix , fera, en ne parcourant que
des relais très courts et traînant avec un autre cheval une diligence du poids de 20 quintaux, contenant 15+ quintaux en voyageurs et x -; quin-
tal d'effets ou marchandises
,
16 milles par
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aisément le travail d'un cheval sur un plan incliné de pente donnée. Lors de notre passage à Glasgow, on se ser- Nouveau dy-
Tait, pour les expériences sur une des nouvelles na1"1"are routes en fer des environs , d'un dynamomètre de nouvelle construction : en voici une description sommaire. Un gros piston en bois P, fig. 26, plonge dans un bain de mercure que renferme un cylindre en fonte CC'. Le cylindre en fonte communique, par
son extrémité inférieure, avec un tube FF'; on fait agir la puissance en A sur la tige du piston du haut en bas, au moyen d'un système de le-
jour. Cela correspond à un effet de 17i. 280 quintaux transportés à mille. » A la vitesse de Io milles par heure, un cheval encore plus léger ne fera que to milles par
viers coudés. Le piston de bois s'enfonce dans le
taux de voyageurs et 8 quintaux de sacs et effets. - Cela correspond à un effet de Loo quintaux transportés à t mille.
bien connu ; on fait marcher le cheval, et on voit
X
jour en traînant, avec trois autres chevaux, la malle pesant io quintaux, contenant 12 quin-
mercure, qui monte autour et s'élève dans le tube; derrière celui-ci est une échelle graduée, qui permet de juger de l'effort.
Ce dynamomètre est placé sur un chariot que l'on attache à d'autres dont le poids est
»On observera en outre que lorsqu'on fait
sur l'instrument la quantité de livres à ajouter aux chariots pour estimer la force développée dans les différens cas de vitesse de l'animal et
assez détaillés sur ce suj et dans le traité de M. Tred-
moyen d'un système de poulies ou de treuils, d'autres chariots à monter. Souvent, si le mou-.
courir le cheval avec une très grande vitesse, il ne dure pas la moitié du temps qu'il pourrait servir en ne marchant que lentement. » M. Wood admet, comme simple résultat de pratique, que l'effort qu'exerce le cheval sur la charge décroît en raison inverse de la vitesse. Enfin on trouvera encore des renseignemens
bold Cet auteur conseille de ne faire travailler le cheval que six heures par jour, à la vitesse de 5 milles par heure. Avec les données qui précèdent, on calculera o
d'inclinaison du chemin. De la gravité. La gravité ou pesanteur ne peut servir de moteur que dans les parties inclinées. Les chariots qui descendent aident alors Par leur poids, au
vement commercial est plus fort dans le sens de
la descente, le simple poids des chariots descendans suffit, sans aucun aide d'autre part
pour faire remonter les chariots ascendans : dans