Annales des Mines (1829, série 2, volume 6) [Image 104]

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SUR LES ClIF1111NS

M. de Gerstner,, et dans l'Essai sur les routes et les voitures de M. Edgeworth (1).

Des moteurs.

chevata.

Eftsnoyen. -maximum

Les moteurs employés sur les chemins de fer sont de trois espèces: Les chevaux, La gravité, La vapeur. Les chevaux sont attelés et agissent comme sur les routes ordinaires.

D'après M. Wood et d'autres auteurs, on ohtient l'effet maximum d'un cheval sur un chemin

du cheval de fer en plaine, lorsqu'on lui fait parcourir sur les routes 2 milles anglais (3,200nt.) à l'heure et qu'on le fait en fer.

travailler dix heures par jour : il traîne alors

ro tonnes (1 o,r5o kil. ). L'effort est le même que pour tirer 2 oo tonnes à r mille. Sur la route en fer dite monklandroad , près

Glasgow, un cheval traîne en plaine de /5 à / 6 tonnes , et travaille huit heures par jour

parcourant dans cet espace de temps 24 milles dont 12 à vide : cela correspond à un transport de 12 X 15 12 X 4 =228 tonnes à 1 mille. Sur le chemin de Saint-Étienne à Andrezieux on compte qu'un cheval tire en plaine, par jour, 7 tonnes à Lio,000 mètres : cela fait 5oo tourtes à I ,000 mètres, ou un peu moins de 200 tonnes à 1,600 mètres ou r mille anglais. En Bohème, où les chevaux sont plus petits qu'en Angleterre, un cheval tire eu plaine S chariots, chargés chacun de 2 à 2 + tonnes, à une (1) Paris, Anselin et Pochard, 1827.

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distance de 20 milles anglais, en un jour; comptant le poids de chaque chariot i tonne, le cheval traînera de 9 à 10 tonnes à 20 milles; disons 9 tonnes : l'effort qu'il exerce correspondra à celui qui est nécessaire pour traîner r8o tonnes à r mille.

Sur une bonne roule à la Mac-Adam, un cheval Efr., tire, par jour de dix heures, de 22 à 24 quintaux, d'un chea( y compris le poids de la voiture, en parcourant de sue une roule 23 à 24 milles anglais, L'effort qu'il exercé correspond à l'effort nécessaire pour traîner de 26 à 28 tonnes à r mille (1). D'après ces différentes données, l'avantage de la Parallèle en-

route en fer sur la route à la Mac-Adam, en égard ue les di verses au frottement, serait comme 7 ou 8 : Ces résultats sont un peu plus élevés que ceux

'd'ut"'

auxquels nous sommes parvenus en admettant pour le coefficient du frottement sur la route à la Mac-Adam -,g; mais il faut observer que le travail journalier du cheval sur la route ordinaire n'a peut-être pas été pris sur des routes parfaitement plates , ce qui serait la cause de la différence.

On. arriverait aussi à des conclusions un peu

différentes en adoptant le nombre donne par M. Walker pour estimer le travail d'un cheval sur une route ordinaire. a A la vitesse de 2 + milles par heure , dit (1) Dans un extrait du London-Magazine ,.que M. Edgeworth a intercalé dans son ouvrage sur les routes , page 243, il est dit qu'un cheval trahie 27 quintaux en faisant 2 milles à l'heure ; mais le temps de travail par jour n'est pas indiqué. En supposant que ce soient dix bennes, l'effet produit correspondrait au transport de vingt-sept tonnes à un mille.