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SUR LES CHEMINS
pas avec la vitesse ; il ne dépend que du poids du chariot. Il est d'environ -÷5 à de la charge sur un chemin de niveau et sec avec les chariots ordinaires, dans lesquels le rapport du diamètre de l'essieu à celui de la roue est i : 12. M. Tredgold le porte à peu près au double (i); mais 'd'autres auteurs confirment le résultat de M. Wood, et, d'après quelques essais qui ont eu lieu l'année dernière sur la route de Glasgow, on
l'a trouvé de
si le chemin est sec, et s'il est humide. MM. Jas. Waller et J.-U. Rastrick , chargés, par la société des actionnaires du chemin de Liverpool à Manchester, d'étudier les mérites comparatifs des différens moteurs
ont adopté pour coefficient du frottement7Ï--% (a). «Toutes les recherches faites sur le frottement,
dit M. F. de Gerstner (3), ont appris qu'il n'était
pas rigoureusement proportionnel aux pres-
sions, mais qu'il est plus grand lorsque les pressions sont faibles que lorsqu'elles sont fortes. » On peut cependant, dans la pratique, considérer le frottement comme proportionnel à la pression. Le frottement est le même sur le fer malléable que sur la fonte. M. Wood nous a dit que, dans quelques expériences faites à ce sujet, il parut Voyez Traité pratique sur les chemins en fer, de Th. Tredgold, traduit par Duverne , 1826, page 55 et suiv. Voyez Report to the directors of the Liverpool and .Manchester railway 071 the comparative nzerits of loco-nzo-
A ORNIÈRES.
1,8"
être plus grand sur le fer malléable ; mais on
s'aperçut que cela tenait à ce que les rails en fer pliaient, et, en rapprochant les supports convenablement, on obtint le résultat énoncé. sur Le frottement sur une route pavée est une des meilleures routes à la Mac- Adam , D'après ce nombre, et adoptant 7:-0- comme coefficient du frottement sur les chemins de fer, l'avantage des routes en fer sur les routes ordinaires, eu égard seulement à l'effet utile du moteur, serait de 7 à I et 7 à 1. Le frottement dont nous venons de donner la valeur approchée se compose de celui qui s'exerce sur l'essieu et de celui qui a lieu entre la circonférence de la roue et l'ornière. D'après les expériences de M. F. de Gerstner, faites, à la vérité, en petit, et d'après des formules qu'il a établies par le raisonnement, le frottement sur les barres est toujours très petit comparativement au frottement sur les essieux. Dans un premier cas, de celui-ci : la charge ne fut que d'environ ayant été augmentée jusqu'à ce qu'elle devint près
de neuf fois ce qu'elle était, le frottement des barres est devenu environ -!7,- du frottement sur dit qIe la résistance qui les essieux. M. s'opère sur un chemin de Tredo-bold fer à la surface des ornières, quand elles sont bien polies et bien propres, est presque nulle (1). Les personnes qui désireraient plus de détails sur ce sujet les trouveront dans le mémoire de
tive and fixed engines. Dy Jas. Walker and J.-U. Rastrick, Esq.civil Engineers. 1re ed. Liverpool, 1829, p. 8. Voyez Mémoire sur les grandes routes, les chemins de fer et les canaux de navigation ; traduit de l'allemand de M. F. de Gerstner, et précédé d'une introduction par
M. Girard, Ingénieur en chef des ponts et chaussées page 45. Paris , 1827, chez Bachelier.
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( t) Voyez Traité pratique sur les chemins de Jiu- de Tl/. Tredgold, traduit par T. Duverne, 1826, page 79.