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A ORNIÈRES.
à un point de perfection tel qu'elle l'emportera
Le procès des chemins de fer est aujourd'hui porté au tribunal de l'expérience : chaque jour
de beaucoup sur toutes celles qui ont paru jusqu'à ce jour.
Renseignemens divers
.
surla mach,-
ne de M. Ste_
Il est à regretter que les papiers de Liverpool donnent à peine quelques renseignemens sur la consommation en combustible de ces machines., et sur leur disposition. Voici cependant ce que nous y lisons La machine de M. Stephenson ne brûle que du coke. La consommation a été de + tonne pour par-
courir 70 milles avec le convoi de 12 tonnes 15
phenson et quintaux ;
ce qui fait 1,3 livres polir traîner à
sur la iVo.- t mille i tonne, y compris le poids des chariots. veauté. La machine de MM. Braithwait et Erikstune brûle aussi du coke. Elle emploie des soufflets.; la citerne est placée sous le fourneau, ce qui porte
le centre de gravité au dessous de l'axe d'équi-
libre. Elle se distingue surtout par le méca-
nisme ingénieux qui transmet la puissance aux roues, par l'absence complète de la fumée, du bruit et des vibrations et par l'élégance de son ensemble. cmidusions.
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SUP. LES CHEMINS
Les expériences dont nous venons de donner une courte description semblent promettre aux chemins de fer un brillant avenir. Il paraît incontestable que les nouvelles machines locomotives, unissant la force à la légèreté et à d'autres qualités moins importantes, sont infiniment supérieures aux anciennes. Nous ne nous prononcerons cependant définitivement sur leur mérite que lorsque nous saurons quelle est exactement leur consommation en combustible et jusqu'à quel point on peut espérer de leur imprimer de grandes vi tesses sans qu'elles dégradent considérablement les ornières.
l'intérêt qu'il excite s'accroît, et les documens qui peuvent en éclaircir les difficultés se multiplient; mais il n'est pas encore jugé. Dans quelques années seulement, un arrêt motivé sur des résultats de pratique nombreux et bien constatés pourra être prononcé. De quelque manière, du reste, que cette question soit résolue, il est très probable que les chemins de fer ne cesseront pas d'offrir au commerce un mode de transport qui, toujours rapide, sera souvent économique, mais que les canaux n'en conserveront pas moins leur importance et leur supériorité dans un grand nombre de circonstances. Les uns et les autres seront de grandes sources de richesse pour un pays. Puisse la France, bientôt traversée dans tous les sens par ces grandes voies de communication, en devenir une euve !