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SUR L'ÉCOULEMENT
on doit présumer qu'il y avait quelque obstacle au mouvement de l'air dans les expériences que M. Girard a faites sur la conduite de ow,o8 in. On ne doit pas se dissimuler d'ailleurs que les expé-
riences qui ont été faites jusqu'ici, quoique fort précieuses, ne peuvent être considérées comme étant suffisantes pour faire connaître avec la précision désirable l'expression de la résistance qui retarde le mouvement de l'air dans les tuyaux de conduite. Il sera nécessaire d'en faire d'autres où l'on ait soin de varier davantage le diamètre et la substance des tuyaux, et qui soient disposés de manière que les petites erreurs inévitables dans les observations n'aient que peu d'influence sur les conclusions que l'on doit en tirer. C'est par cette raison que l'on ne s'est point attaché dans ce Mémoire à interpréter, avec autant de détail et de soin que cela pouvait se faire, les résultats des expériences connues : on a voulu seulement en déduire des aperçus propres à faire juger approximativement jusqu'à quel point la théorie pouvait s'accorder avec les effets naturels, et en donner une image fidèle. 27. En résumant ce qui précède, et remarquant qu'en désignant toujours par II la hauteur du manomètre qui mesure l'excès de la pression qui a lieu dans le gazomètre où le tuyau prend naissance, sur la pression atmosphérique, et par h la hauteur du baromètre qui mesure cette der- P' H on voit nière pression, on a
it;
DES FLUIDES ÉLASTIQUES. .
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mesuré dans le gazomètre, est exprimé par la forin ule
2k
ET
8C2,
4
(6), 5
D4
(±. 771
\
h
D représente le diamètre du tuyau, D' le diamètre de l'orifice par lequel ce tuyau est terminé, et d'où s'écoule le fluide. On suppose que la paroi est éva-
sée à l'entrée de cet orifice, comme l'indique la I i : autrement, si la paroi avait une forme teUe que l'écoulement du fluide fût retardé et diminué dans le rapport de la fraction in' à l'unité,.
fig.
il faudrait écrire D'1 au lieu de D'4. La longueur du tuyau est désignée par À. La fraction in repré-
sente le rapport suivant lequel la veine se contracte, lorsque le fluide entre dans le tuyau en sortant du réservoir. h est un coefficient dont la valeur varie pour chaque fluide et dépend de la température : cette valeur doit être calculée dans chaque cas particulier, conformément à ce qu'on a vu dans la note du nt'. 4. Enfin est une constante dont la valeur est à peu près égale à 0,00524, Je mètre et la seconde sexagésimale étant pris pour unités. La hauteur H du manomètre est supposée
fort petite par rapport à la hauteur h du baromètre. Si le tuyau est ouvert à l'extrémité par laquelle le fluide s'écoule, la formule se réduit à
-
que le volume d'air qui s'écoule dans. une seconde
7,-D'
par un tuyau qui prend naissance dans un gazomètre, et qui est terminé par un Orifice plus petit que la section de ce tuyau, ce volume étant
4
H
2k
+H
et enfin si la longueur du tuyau est très grande.