Annales des Mines (1830, série 2, volume 7) [Image 54]

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PROCÉDÉS D'AMALGAMATION

APPLIQTJÉS AUX MINÉRAJS D'ARGENT.

sel marin. La décomposition du sulfure par le mercure paraît visiblement excitée lorsque la trituration du mélange n'a pas lieu dans l'état de sécheresse de ces substances ; mais lorsqu'on a ajouté quelques gouttes d'une dissolution étendue de chloride de fer ou de cuivre, il ne se dégage point d'acide hydrosulfurique; il semble qu'outre le sulfure de mercure il se forme un peu de calomel : au reste, la décomposition est

moniaque caustique ; la liqueur, filtrée, fut sursaturée par de l'acide nitrique, et l'on obtint presque six fois autant de chlorure d'argent que dans

accélérée par une certaine élévation de température pendant leur trituration. Dix parties de pyrite ( kammkies ) réduites en

poussière très fine, et une partie de sulfure d'argent artificiel furent intimement mêlées ensemble et avec de l'eau, de manière à former une

pâte, que l'on humecta de temps en temps

après vingt-trois jours, l'action mutuelle , favorisée par une température de 14 à 190 R., parut avoir atteint son terme ; il y avait eu efflorescence. On décomposa par une dissolution étendue de sel marin ; on lava avec beaucoup d'eau,

et le résidu contenant une partie du mélange

indécomposé fut traité par l'ammoniaque. La liqueur ammoniacale, filtrée, fut saturée par de l'acide nitrique, qui fit précipiter une quantité peu considérable de chlorure d'argent contenant à

peine six centièmes de l'argent contenu dans le sulfure primitif.

Un mélange tout à fait semblable an précédent , auquel on ajouta io parties de sel marin, fut exposé de même , pendant vingt-trois jouis, à l'air atmosphérique; l'efflorescence fut moins rapide : on versa beaucoup (l'eau, et on lava le résidu jusqu'à ce que ce liquide ne pût plus rien lissouclre ; on fit digérer sur ce résidu de ram-

la première expérience, où l'on n'avait pas employé de sel. o parties de sulfate de fer, qui contenait du peroxide, pulvérisé en parties très fines, furent mêlées intimement avec du sulfure d'argent artificiel ; on humecta de temps en temps le mélange, exposé à l'air pendant vingt-trois jours : à cette époque, on mit la matière dans un vase d'une grande capacité , et on y versa une dissolution de sel marin fort étendue. Après avoir décanté, on lava le résidu à grande eau : la partie insoluble, qui formait une masse jaune, fut traitée par l'ammonia-

que caustique ; la liqueur, filtrée et saturée d'acide nitrique, laissa précipiter un peu de chlorure d'argent, environ la moitié de ce qu'on avait obtenu clans celle des expériences précédentes où l'on n'avait point employé de sel. o parties de sulfate de cuivre en poudre fine, Io de sel marin et i de sulfure d'argent artificiel mêlées ensemble et formant une pâte, exposées à l'air et arrosées de temps en temps pendant vingttrois jours, donnèrent au moins trois fois pins de chlorure d'argent que l'on n'en avait obtenu avec la

et sans addition de sel.

pyrite'd'argent , l'acide hydrochlorique Le sulfure

étendu et le mercure n'agissent point l'un sur l'an-

tre; mais si l'on ajoute du sulfate de cuivre il se forme instantanément du chlorure de mercure, le chloride de cuivre qui se produit d'abord se change en chlorure, qui prend de l' oxigène à l'air, de manière que la réaction continue jusqu'à ce que tout le mercure ait été converti en chlorure, ou