Annales des Mines (1830, série 2, volume 7) [Image 62]

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PROCÉDÉS D'AMALGAMATION

APPLIQUÉS AUX MIN.ÉRAIS D'ARGENT.

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'ère l'opération ; mais il n'éprouve aucun changement en raison de cet effet ; il aide, en outre à la séparation de l'argent, en dissolvant le. chlorure, parce qu'il augmente les surfaces présentées aux agens de décomposition : il suit de là que

Le sel marin le chlorure de fer, le chlorure d'argent et le mercure , ou . même le chloride de zinc au lieu du chlorure de fer, n'exercent aucune autre action que ce!le qui serait pro-

la réduction du chlorure s'opère d'autant plus

gent. Les chlorures, et ceux des chlorides qui ne peu-

vite que la dissolution du sel est plus concentrée. Le sel marin, le chlorure de fer et le chlorure

d'argent n'exercent aucune action les uns sur les autres; il en est de même du sel marin, des chlorures de fer, de cuivre et de mercure, avec le chlorure d'argent, ainsi qu'on devait s'y attendre. Mais s'il y a en outre un métal, le résultat est celui que comportent le métal et le chlorure mé-

tallique employés. Le sel marin et le chlorure d'argent agissent toujours de même, seulement une partie de ce dernier se dissout dans la dissolution concentrée du sel. L'action des métaux sur le chlorure d'argent , en les supposant en excès, n'est pas augmentée par l'addition des

chlorides, et pour le mercure en particulier

quoique la présence du sel marin accélère la réduction qu'il produit,son effet est cependant considérablement diminué, parce que sa surface se recouvre d'une couche de calomel qui empêche le contact immédiat du métal avec le chlorure d'argent. Si l'on ajoute un peu de chaux ou d'alcali, le

chloride restant est décomposé, et la surface du mercure est débarrassée du chlorurequi la re-

couvrait, de manière que la réaction de cernéta! sur le chlorure d'argent peut avoir liqq.de nouveau.

duite entre le sel , le mercure et le chlorure d'ar-

vent pas perdre de chlore sans être détruits, restent tout A fait indifférens relativement A l'action d'un métal libre, particulièrement du mercure sur le chlorure d'argent en contact avec le sel marin.

Les chlorides qui peuvent être convertis en chlorures simples changent le métal lui-même en chlorure, et loin de contribuer à la décompo-

sition du chlorure d'argent, ils s'y opposent comme on l'a vu à l'égard du mercure. S'il y a de l'acide muriatique libre en présence , faction des chlorides sur le métal libre se continue sans interruption , jusqu'à ce que la (totalité de cet acide, aux dépens duquel les chlorures passent d'abord à l'état de sels basiques, et ensuite à l'état de chlorides métalliques neutres soit absorbée. Maintenant, la théorie du procédé; -d'amalgamation américain me semble facile 'a saisir; l'addition du magistral ne peut en aucune manière avoir pour but de séparer le chlore du sel marin , sous la forme d'acide muriatique, puisqu'un semblable effet ne saurait avoir lieu, mais

bien de former des chlorides de cuivre et de ter. Si l'on se servait, ainsi qu'on l'a proposé dans ces derniers temps, d'acide sulfurique libre, au lieu de magistral, le sel marin serait décomposé en pure perte, à moins ire: le minérai