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PROCÉDÉS D'AMALGAMATION
APPLIQUÉS AUX MIINÉRAIS D'Ancryr.
V a reconnus , sans toutefois en conserver les inonvéniens ; le plus grand est celui (l'opérer la décomposition du chlorure d'argent par le mercure ; car indépendamment de- la dépense très
les sulfates formés. Le produit de ce grillage,
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considérable qui en résulte, la réduction s'o.-
père bien plus rapidement par le moyen d'un métal électro-négatif que par un métal électro-positif, et par l'action de ces deux espèces de métaux. réunis, incomparablement plus vite et plus compléternentque par un seul. Le fer paraît être parmi les métaux le plus propre à produire cette décomposition, d'abord parce qu'il ne se combine pas avec le mercure,'et eninite parce qu'il appartient aux métaux les plus électro-négatifs. Le cuivre remplit les deux conditions d'une réduction rapide et complète d'une manière bienmoins satisfaisante; car s'il ne se trouve pas en contact immé-
diat avec le mercure, son action est extrêmement imparfaite. Ainsi , dans l'amalgamation allemande, il convient de s'arranger de manière à
n'être jamais dans le cas d'employer le cuivre, mais toujours le fer pour réduire le chlorure d'argent.
Il sera facile d'introduire dans notre procédé d'amalgamation les modifications nécessaires pour en obtenir les avantages que nous avons indiqués , en s'appuyant sur les résultats et sur les conséquences des théories que nous avons fait connaître précédemment. Les minérais d'argent, ainsi que les mattes argentifères, réduits en poussière très fine et tamisés, seront soumis, dans le fourneau à réverbère , à un grillage soutenu, qui décomposera complétement tous les sulfures métalliques , et même en grande partie
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poussé aussi loin que possible, contiendra donc,
outre l'argent natif et le chlorure d'argent qui
pouvaient s'y trouver primitivement, de l'argent à l'état métallique , et un peu d'oxide et de sulfate d'argent, qui seront mêlés et disséminés dans une masse considérable de matières terreuses d'oxides métalliques et de sulfates avec excès de bases , qui résultent de la décomposition des pyrites, et que la température du grillage ne peut détruire complétement. Ces matières, pulvérisées de nouveau et tamisées, seront mêlées avec une dissolution dans l'eau de sel marin et de chlo-
ride de fer, et le tout mis à tourner dans les
tonneaux, comme à l'ordinaire. Le chloride de fer sera préparé à- très bon marché, en faisant dissoudre de l'oxide rouge de fer dans de l'acide muriatique impur du commerce. La dissolution de sel ayant pénétré dans les schlams , et la surface des particules d'argent natif ayant été changée en chlorure (effets qui sont produits presque instantanément ), on pourra ajouter le fer métallique pour décomposer complétement le chloride de fer restant après quoi l'addition du mercure terminera l'amalgamation en s'emparant de l'argent. Il serait superflu d'indiquer les motifs de ces opérations , puisqu'elles
résultent évidemrnent des diverses considérations exposées dans la partie du mémoire qui précède.
Ce procédé doit être recommandé principalement pour retirer l'argent des maltes et du fahierz (cuivre gris), qui jusqu'ici n'ont été traitées que d'une manière bien imparfaite dans les fonderies. Quant aux minerais qui contiennent beaucoup