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BASSIN SECONDAIRE
DU SUDOUEST DE LI FRANCE.
main avait écrit au dos ces mots : Commission pour les mines de Saint-Maixent; ce qui pourrait porter à croire qu'autrefois les mines de Melle n'a point eu d'effet : nous fondons cette opinion i". sur ce que dans la commission le nom du ti-
baulx concernais l'état de l'ouverture et qualité de ladite mine, auvques les essais qui en auraient été faits , et les échantillons pour sur iceulx lui être pourveu de commissions nécessaires. Mandons aux officiers des lieux de lui tenir la main, et défenses à toutes personnes de lui apporter aucuns empeschemant.
voit aucune trace de travail a la poudre dans aucune des galeries, et que le mode d'exploitation est le même dans tous les travaux que nous avons parcourus, d'on il est permis de conjecturer que les travaux sont tous à peu près de la même époque; 30. parce que depuis deux cent vingt ans il n'est pas présumable que le souvenir ne s'en fût pas perpétué par tradition parmi les habitans de Melle, qui n'ont aucune idée de ce fait ; 4°. enfin
diverses roches qui s'appuient sur les terrains
étaient une dépendance de celles de Saint.Maixent. Il paraît certain du reste que cette commission
tulaire, qui devrait se trouver deux fois dans l'acte, est resté en blanc; sur ce que l'on ne
parce que l'on en trouverait quelques traces
dans les archives de la justice seigneuriale ou municipale, ce qui n'a pas lieu. Voici d'ailleurs, dans les mêmes termes et la même orthographe, la copie du manuscrit original. De par nous Jehm de Villemvau, conseiller du Roi en son parlement de Paris, et lieutenantgénéral des mines et minières de France. Sur la requête à nous faite par que près de la ville de Melle en Poitou il y a une mine de plomb tenant argent, qu'il ferait volontiers travailler, aiant pouvoir de le faire; nous pour ne retarder en rien l'utilité qui en peult revenir à Sa Majesté et au public, avons permis et permetons audit de faire fouiller et descouvrir, ouvrir et travailler ladite mine, à la charge de rapporter dans trois mois proses ver-
Faict à Nuillé ce xc octobre 1603. Après cet aperçu général des faits géologiques Des divisions d.ans et historiques que présente l'étude du bassin se- établies cette notice. condaire du sud-ouest de la France, nous allons entrer dans le détail des diverses observations geol(4.,,iques que nous y avons faites à diverses reprises. Nous traiterons, dans une première partie, de l'examen des roches qui s'appuient immédiatement sur les terrains anciens du Limousin; dans une seconde partie nous ferons connaître les
anciens de la Vendée; dans une troisième partie, nous décrirons celles qui occupent le centre du bassin ; enfin, dans une quatrième et dernière partie, nous présenterons un résumé des faits décrits et un essai de classification des divers étages observés. PREMIÈRE PARTIE.
Des roches secondaires situées à la limite des terrains anciens du Limousin. Lorsqu'on parcourt la route de Limoges à Périgueux , on suit le terrain primitif jusqu'à une lieue environ au delà de la Coquille (Pl. IV ); on trouve alors une plaine landeuse assez étendue, qui est couverte d'un gravier contenant beaucoup de fragmens de quartz et quelques uns de gneiss.
10. Environs de Thiviers.