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TRAITEMENT DU CUIVRE
Silice .
. .
Alumine. .
,
. ....... 0,560
. ...
... 0,096
0,270 0,070 0,001
Chaux. Protoxide de fer
Oxide de cuivre Magnésie..
tr ces.
Composition représentée par la formule: A/ S2 -H 2
Cas.
On voit que dans ces scories la silice est à un plus haut degré de saturation que dans les précédentes. Elles se forment assez fréquemment, quoique moins, que les scories bleues. Celles-ci en renferment presque toujours une petite quantité empâtée çà et là dans la masse. Les scories rouges sont compactes, en général bulleuses à grosses bulles çà et là. Leur couleur
varie du rouge violâtre obscur au rouge sang
le plus intense; elle est quelquefois irisée. Leur éclat est faiblement vitreux. Leur cassure est lisse et unie. Elles sont translucides en lames minces;_
raient le verre. Celles d'un rouge violâtre sont .quelquefois très faiblement magnétiques.
Elles fondent facilement au chalumeau , et 'donnent un globule vitreux. L'action des acides est la même que sur les précédentes.
Leur composition est variable, surtout relativement à la proportion du cuivre qu'elles renferment. Une scorie d'un rouge obscur et faiblement magnétique a donné, à l'analyse : Silice
Alumine Chaux Protoxide de fer Oxide de cuivre Magnésie..
.
0,586 0,050 o,16o
DE CHESSY.
0,07 à 0,08 d'OXHIC de cuivre.
Cette composition rentre dans la formule (Ca S3-1--
f S3.
Cu
On voit que la silice y est à un degré de saturation moins élevé que .dans les scories bleues.
Ces scories sont rares (1). On ne les obtient guère qu'accidentellement sous la forme d'un enduit plus ou moins épais, à la face inférieure du gâteau de scories. Quand le fondeur soulève le gâteau pour
lever, le bain métallique, un instant découvert,
reçoit l'action du vent des soufflets, et il se forme de l'oxide de cuivre, qui se scorifie. Les scories rouges sont toutes repassées aux fourneaux à manche. Les trois espèces de scories se forment simul-
tanément dans le fourneau. Ce qui le prouve, c'est que si on introduit un ringard, soit par le gueulard , soit par une ouverture pratiquée dans
la fiervende, à la hauteur du ventre, la matière en fusion qui s'attache au ringard est ordinairement formée de deux ou trois espèces de scories.
Ce qui le prouve encore, c'est que le nez est presque toujours composé de la même manière.
A la hauteur de la tuyère, là où le fourneau se rétrécit tout à coup et où la température est la plus élevée, la réaction s'opère entre elles à la faveur d'un contact,Trolongé, et elles se résol-'
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o o36 traces.
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-Celles d'un rouge intense contiennent jusqu'à
(1) AutrEiii)ii 'On n'obtenait que de celles-là.