Annales des Mines (1830, série 2, volume 7) [Image 158]

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TRArnmEwr DU CUIVRE

-vent en une seule, qui dépend de leurs proportions respectives et de leur composition.

Natte.

L'inégalité de saturation qu'on observe en elles tient à l'inégalité de l'action réductive du charbon sur les bases qu'elles renferment. La matte qui recouvre le cuivre noir dans les bassins de réception est d'un gris noirâtre, mé-

talloïde, celluleuse, lourde, non rayée par l'acier, magnétique ; elle renferme des grenailles de cuivre. Elle est complétement attaquable par les acides nitrique et muriatique. Elle contient, indépendamment des grenailles: Silice.

.

.

o,5o5

Protoxide de fer. o,555 0,023 . Soufre. . . Fer o ol8 0,044 Cuivre Sable

o,005

OU bien:

Silicate de fer... 0,86o Sulfure de fer.... o,o3o Sulfure de cuivre. o,o55 Sable. , . . . . 0,005

La composition de cette matte se rapprochant beaucoup de celle des scories provenant du pre-

mier décrassage dans le raffinage, on peut la considérer comme une véritable scorie provenan t

d'un commencement de raffinage que subit le cuivre noir en séjournant dans le creuset. La matte qui demeure dans le canal de coulée diffère de la précédente par son aspect et sa composition., Elle est en plaques minces, gris de fer; mé-

talloïde, brillante, cassante, à structure cellulaire, rayée faiblement par l'acier, magnétique,

DÉ CHESSY.

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Elle contient un grand nombre de parcelles de cuivre à peine visibles, et quelques grenailles rares.

Elle est rapidement et complétement attaquée par l'acide nitrique Elle contient : Soufre

Fer Cuivre

ou bien :

0,220 0,186 0,576

Sulfure de fer.... 0,298 Sulfure de cuivre 0,54o Cuivre 61,44

Composition assez bien représentée par la for2 C u S, abstraction faite du cuivre métallique, qui est accidentel. Les mates sont repassées au fourneau à manche.

mule F e

Le cuivre noir est d'un gris foncé, violâtre à Cuivre sa surface. Dans la cassure, il est ,rouge rosé, grenu à grains fins et irréguliers, presque sans éclat. Il est rayé faiblement par l'acier, s'aplatit sous le marteau en une feuille assez mincê, mais alors devient aigre et se déchire facilement, se laisse couper par le tranchet, et donne une section lisse, unie, éclatante. Il est fortement magnétique. Il fait effervescence par l'acide sulfurique étendu; à froid. L'acide nitrique le dissout presque compléteL-

ment à froid; il surnage quelques globules de soufre, et il se dépose un résidu noirâtre, facilement attaquable à chaud, et qui n'est autre chose qu'un silicate de fer composé comme celui que renferme la matte; la dissolution ne contient que du cuivre et du fer. La connposition du cuivre noir n'est pas constante. Elle varie non seulement d'une coulée à

noir.