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CONSTITUTION GÉOLOGIQUE
DE L'ESPAGNE.
mité dévie un peu an sud, ce qui oblige les fleuves à changer leur direction à mesure qu'ils se rapprochent de la mer. Le Tage n'offre ce contournement que dessiné assez faiblement, mais
qu'elle renferme, mais encore et surtout par les plateaux qui s'étendent entre ces chaînes, plateaux qui présentent un contraste frappant avec les escarpemens de rochers dont ils sont bordés, et qui apportent une grande uniformité dans le climat d'une partie du pays, en produisant l'effet d'une latitude plus élevée.
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la Guadiana et le Guadalquivir le présentent
d'une manière très remarquable. Ces cours d'eau ne coupent point les chaînes pour se jeter plus promptement dans la mer, comme le font quelques rivières plus importantes, qui dépendent de la Sierra Nevada, mais ils les longent fidèlement jusqu'à la rencontre de la mer. La considération de ces divers systèmes de montagnes rend fort bien compte de, la figure générale de la Péninsule, mais principalement du littoral qui la termine au sud, entre Gibraltar et le cap de Gates.
Tou te la partie moyenne de l'Espagne comprise, d'une part, entre l'Ebre et la Sierra de Morena, et de l'antre entre le Portugal et la ligne de partage
des eaux entre les deux mers, peut être considérée comme une grande table ( expression caractéristique employée par M. de Humboldt), sillonnée diversement par les montagnes, mais présentant une série de plaines qui s'élèvent toutes à un même niveau de 65o à 800 mètres
Outre ces chaînes principales, on en trouve plusieurs autres également indépendantes, mais d'une hauteur et d'une étendue beaucoup moindres. Quelques unes d'entre elles ont une influence marquée sur la formation du versant oriental de l'Espagne, sur la figure de sa côte et
au dessus de la mer. 11 faut cependant remarquer que le plateau de la Vieille-Castille est sensiblement plus élevé que celui de la Nouvelle. Dans le midi de l'Espagne, on rencontre encore quelques
sur la direction des cours d'eau, qui, sur cette côte,
trale. La seconde section du Mémoire de M. Haussmann renferme le détail de ses observations sur la constitution géologique de l'intérieur de l'Espagne, nous ne pouvons également en donner ici qu'un léger aperçu.
se jettent dans la Méditerranée. La plus importante est celle qui est placée au sud de l'Ebre, sur les frontières. de l'Aragon, des Deux-Castilles et du royaume de Valence; elle se divise en un grand nombre de rameaux qui s'étendent dans diverses directions. Les montagnes de Jaen , qui sont entre la vallée du Guadalquivir et les plateaux de Grenade, méritent également d'être remarquées particulièrement. L'Espagne se distingue non seulement par le nombre de chaînes de montagnes importantes
plateaux ; mais ils n'ont ni la connexion ni l'étendue de ceux qui constituent la partie cen-
Les diverses chaînes sont distinctes par leurs connexions internes, aussi bien que par leur-conformation extérieure : elles constituent chacune un système individuel et indépendant. Toutes., à la vérité, présentent ce même caractère, d'avoir
un noyau formé de terrains primitifs ou inter-