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SUR L ELECTROCH
OBSERVATIONS
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combine avec lui, tandis que l'hydrogène se porte sur le carbone, avec lequel il forme une combinaison de gaz hydrogène et de carbone
3. Des oxides métalliques et des moyens de les obtenir cristallisés.
qui se dégage ; quand le tube n'a pas d'ouverture,
cuivre, par exemple, on prend un tube de verre fermé à l'une de ses extrémités , au fond duquel on met du deutoxide de cuivre (fie. 5 ); on remplit ce tube d'une dissolution de nitrate de cuivre saturée, puis l'on y plonge une lame de cuivre, qui touche aussi le deutoxide, et l'on ferme le
Pour obtenir des cristaux de protoxide de
la tension qu'acquiert le gaz ne tarde pas à le faire éclater. La combinaison du chlore avec l'ar-
gent cristallise en octaèdres comme celle que. l'on trouve dans la nature. Les cristaux prennent un accroissement lent ; cependant j'en ai obtenu d'un millimètre de côté. Après six mois d'expérience, leur limpidité est parfaite ; ils jouissent de -toutes les propriétés du chlorure d'argent,' comme je. l'ai vérifié. Si l'on substitue une lame de cuivre à la lame d'argent, et que le tube soit fermé hermétiquement, la réaction électrique ne
tube hermétiquement. Une dixaine de jours
tarde pas à déterminer le jeu des affinités ; l'acide hydrochlorique est décomposé, et il y a dégage-
ment d'hydrogène carboné , qui brise le tube.; après six mois, un an (l'expérience, la lame se recouvre de beaux cristaux tétraèdres de protochlorure de cuivre , qui , avec le contact de l'air ou de l'eau, se changent en deutochlortire; mais si l'on continue l'expérience sans le contact de l'air, la liqueur change de couleur, devient brune claire, ensuite foncée et les cristaux ne sont plus visibles. Le carbone est fortement attaqué, et détermine une combinaison que je n'ai pas encore analysée. Les cristaux, qui ont souvent deux millimètres de côté, sont d'ime grande limpidité.
Ces deux exemples suffisent pour montrer quel parti on peut tirer du carbone dans les phénomènes électrochimiques, pour provoquer certaines combinaisons.
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après, on aperçoit sur la lame de cuivre de petits cristaux, tantôt cubiques, tantôt octaèdres, d'un brillant métallique. Pour découvrit les phénomènes électriques qui les produisent , il faut prendre deux capsules de porcelaine remplies d'une dissolution de nitrate de cuivre et communiquant ensemble avec une mèche de coton puis, plonger dans chacune d'elles le bout d'une lame de cuivre , dont l'autre est fixé à l'une des deux extrémités du fil d'un excellent galvanomètre : tout étant semblable de part et (l'autre, il ne se manifeste aucun courant ; mais si l'on répand du deutoxide de- cuivre sur la partie de l'une des lames qui plonge dans la dissolution , peu après
il y a production d'un courant, dont le sens indique que la lame en contact avec le deutoxide a pris l'électricité négative ; il suit de là que la lame qui est dans l'autre capsule est le pôle négatif de la petite pile qui opère la décomposition du nitrate de cuivre : or, dans le tube, il se passe un effet absolument semblable ; la partie de la lame qui est en contact avec le deutoxide est le pôle positif, tandis que, l'autre est le pôle négatif. D'après cela, la portion de la lame de cuivre
